Pour Lewis Mudge, de Human Rights Watch, le pays « s’est engagé sur la voie de l’autoritarisme, et le président Touadéra et son parti font pression pour une révision constitutionnelle qui lui permettrait de briguer un troisième mandat ».
Le 24 mars 2013, une alliance de groupes rebelles connue sous le nom de Séléka prenait le contrôle de Bangui, la capitale de la République centrafricaine. Elle avait alors déjà pris le contrôle de la plupart des provinces du pays et renversé le président François Bozizé.
La Séléka (mot qui signifie « alliance » en sango, la principale langue du pays) disait vouloir libérer le pays et apporter la paix, la sécurité et le développement à la population. Il n’en a rien été. En quelques jours, ses combattants ont fait déferler des vagues de violence sur ceux qu’ils considéraient comme des partisans de François Bozizé, tuant des civils à Bangui et dans tout le pays. Ils ont détruit de nombreux quartiers et villages, pillé partout où ils le pouvaient et violé des femmes et des jeunes filles.... suite de l'article sur Autre presse