Après les attaques contre les ressortissants chinois, la mafia de Wagner continue de semer la terreur en Centrafrique. Cette fois-ci, ce sont les chauffeurs et transporteurs camerounais qui sont visés sur l’axe Douala-Bangui. Face à cette situation inquiétante, les syndicats camerounais appellent à la grève et à la fermeture de la frontière. Mais que se cache-t-il derrière ces attaques et quelles en seront les conséquences sur la région ?
L’actualité en Centrafrique est marquée par une nouvelle qui a de quoi laisser perplexe et susciter beaucoup de variabilité dans les réactions. En effet, après l’attaque contre les ressortissants chinois, la mafia de Wagner s’en prend maintenant aux chauffeurs et transporteurs camerounais de l’axe Douala-Bangui.
La rapidité avec laquelle les Wagner sont passés à l’acte est inquiétante. Les tirs à vue à coup de kalachnikov contre des Chinois ne semblaient pas suffire, il a fallu s’en prendre à des Camerounais pour marquer leur territoire. Les raisons exactes de cette agression restent floues, mais il semblerait que le simple fait d’avoir dépassé la moto d’un Wagner avec son camion de marchandises soit à l’origine de cette attaque.
Cette nouvelle a créé un véritable émoi de l’autre côté de la frontière. Les syndicats camerounais appellent à la grève et même à la fermeture unilatérale de la frontière côté camerounais de l’axe de ravitaillement Douala-Bangui. Les conséquences de cette décision pourraient être désastreuses pour les deux pays.
Dans ce contexte, on ne peut s’empêcher de se demander ce qui se cache derrière ces attaques et quelle en est la finalité. Les Wagner cherchent-ils à étendre leur emprise sur la région ou à affirmer leur pouvoir face aux autorités centrafricaines ? Les réactions des différents acteurs impliqués dans cette affaire laissent planer le doute quant à la réponse à donner à cette question.
Il est clair que cette situation est très complexe et nécessite une analyse approfondie pour en comprendre les enjeux. Les répercussions sur les relations entre les différents pays de la région pourraient être importantes. En attendant, on espère que Touadéra ne pointera pas du doigt la CPC, et que les autorités prendront des mesures pour garantir la sécurité des personnes et des biens dans la région.