Enfin d’améliorer l’accès aux soins de qualité dans la préfecture de la Kemo, le projet SENI PLUS financé par la Banque mondiale a renforcé les capacités de 40 centres et formations sanitaires de la préfecture avec un programme de gratuité ciblée de soins. Les personnes visées sont principalement les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de zéro à cinq ans.
Ce renforcement du système de santé dans la préfecture de la Kemo intervient trois mois après la première mission effectuée dans la ville de Sibut pour donner des orientations et des conseils aux responsables sanitaires.
Le but est d’assurer une transformation du système, a rappelé le Coordonnateur général du projet SENI PLUS Jean Baptiste Roungou, « afin d’avoir une bonne planification des activités de façon à ce qu’on améliore l’accès aux soins de la population en organisant des activités en stratégie avancée, en veillant à ce que les cibles de la gratuité aient accès aux prestations et aux médicaments et les fonds de subside soient bien aussi gérés afin que le maximum de cible soit atteinte », insiste le Coordonnateur général lors de la remise de lot de médicaments composé de paracétamol, d’albendazole pour réduire le taux de mortalité maternelle et infantile dans la préfecture de la Kemo.
Le poste de santé de Bombali, village situé à 60 km de Sibut, axe Grimari, un des bénéficiaires de ce programme de gratuité ciblée, par intermédiaire de Arlette Inguinza, cheffe du centre de santé promet de toucher les cibles qui sont les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de zéro à cinq ans.
Jules Xavier Guembassa, sous-préfet de Sibut appelle à une gestion rigoureuse, car « ceux qui sont des patients consultés, sont ceux-là qui sont les vrais bénéficiaires de ces médicaments et cela fait appel à une gestion rigoureuse».
Le projet SENI PLUS une réponse du gouvernement centrafricain aux multiples problèmes de santé dans le pays. Aujourd’hui l’objectif du ministère de la Santé est de renforcer le système de son département comprenant une subvention de la Banque mondiale à hauteur de 70 millions de dollars américains dont une partie est destinée à la prise en charge gratuite des femmes, des enfants et adolescents. L’appui de la Banque mondiale vise à restaurer et protéger les services de santé essentiels en Centrafrique.