La Minusca dénonce une campagne de désinformation visant à ternir l’image de sa force

Publié le jeudi 20 avril 2023 | MINUSCA

© Autre presse par DR
La Minusca réitère son engagement dans la lutte anti-mines en république centrafricaine

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a dénoncé, ce mercredi, lors d’un point de presse, une campagne de désinformation visant à ternir l’image de sa Force. « Les Forces armées centrafricaines (FACA) n’ont intercepté aucun drone de la MINUSCA dans les circonstances décrites par certains internautes, nous regrettons la diffusion de telles rumeurs dans certains médias et sur les réseaux sociaux, d’autant plus que chacun sait pertinemment que toutes les opérations de la MINUSCA se font de manière régulière et dans le respect de la réglementation en vigueur », a dit Guy Karema, l’un des porte-paroles de la MINUSCA.

Rejetant catégoriquement « les rumeurs fallacieuses d’un drone espion de la MINUSCA qui aurait été intercepté par les FACA », Guy Karema a souligné que les relations entre les Forces de la MINUSCA et les FACA sont au beau fixe. « Nous travaillons en synergie non seulement pour le renforcement des capacités opérationnelles, mais aussi pour assurer la protection des civils et garantir la paix nécessaire au développement durable du pays », a-t-il dit, ajoutant que « la cession du Camp de la Force de la MINUSCA, se trouvant à l’Aéroport Bangui M’Poko, ce mercredi, aux FACA, est une illustration éloquente de bonnes relations entre les deux corps ».

Sur un autre plan, le porte-parole Guy Karema a informé que la Mission, à travers sa section des Affaires judiciaires et pénitentiaires, est en train d’assister le ministère de la Justice centrafricain dans l'organisation d'un séminaire à Bambari, dans la préfecture de Ouaka, sur la collecte et la conservation des preuves et la gestion des dossiers sur les crimes de droit commun, visant à renforcer les capacités des officiers de police judiciaire et des magistrats à rendre justice à la population. Dans le même ordre d'idées, Guy Karema a indiqué que « la MINUSCA a fourni au Tribunal de Grande Instance de Bria, dans la préfecture de la Haute-Kotto, une documentation juridique spécialisée, comprenant tous les traités nationaux et internationaux en vigueur et la législation applicable en République centrafricaine ».

De son côté, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le Lieutenant-Colonel Abdoul Aziz Ouédraogo, a fait savoir que la situation sécuritaire dans le pays a été un peu tendue, et marquée par un regain d’activités des groupes armés. « La MINUSCA a continué de protéger les civils dans tout le pays à la suite d'informations faisant état d'une reprise des activités des groupes armés, envoyant des patrouilles de domination de zone dans l'ouest de la République centrafricaine sur les axes Mbaiki-Bossembele, Berberati-Carnot et Paoua-Bossangoa pour garantir la liberté de mouvement des populations civiles. La mission a effectué des patrouilles longue distance d'Alindao à Mingala et Pouloubou dans la région centrale, ainsi que d'Obo à Bambouti dans l'est du pays », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« une attention particulière continue d’être accordée à l’escorte et la protection des acteurs humanitaires et autres agences des Nations Unies, afin d’acheminer en toute sécurité l’aide aux populations civiles ».

Pour sa part, le porte-parole de la composante Police de la MINUSCA, l’Adjudant-Chef Casimir Nagalo, a indiqué que la UNPOL, en collaboration avec les Forces nationales de sécurité, a animé, la semaine écoulée, une séance de sensibilisation sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) au profit des élèves du Lycée de la Renaissance, dans le deuxième arrondissement de Bangui. « Cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle de prévention et de lutte contre les VBG et a connu la participation de 500 élèves, dont 300 filles. Les thématiques développées ont entre autres porté sur la typologie des VBG, les violences sexuelles en milieu scolaire, les réseaux sociaux et le cadre légal de répression des VBG », a-t-il précisé.

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