Ce mardi, s’est tenue à Paris (France), une réunion ministérielle de la France et Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac). C’est la première réunion de ce type depuis deux ans. Parmi les sujets attendus : comment mobiliser plus de ressources financières en faveur des pays de la Cemac et le franc CFA, monnaie de plus en plus mal aimée dans la région.
Cette réunion s’inscrit dans le prolongement des assemblées de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale (GBM).
Dans le contexte mondial qui a connu plusieurs chocs économiques, ce rendez-vous doit permettre de faire le point sur les grandes questions du moment avec les ministres des Finances des six pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad), le ministre des Finances français, les présidents des institutions et les gouverneurs des banques centrales.
Plusieurs temps forts sont attendus pour une première session sur la situation macro-économique et financière de la région, dont les perspectives internationales en zone euro et en zone Cemac. À cela suivront deux tables rondes thématiques. À savoir, une concernant les initiatives multilatérales pour assurer la résilience des économies de la Cemac, une autre sur le renforcement de l’intégration financière régionale.
Selon le correspond de RFI, parmi les sujets sur la table, <>, a-t-il indiqué. À cet effet, « différents mécanismes vont être analysés, mais surtout la question des Droits de tirage spéciaux (les DTS) devrait de nouveau être abordée« , ajoute-t-il.
Il tient à noter que c’est une mesure initiée par le président Macron en mai 2021 lors du sommet sur le financement des économies africaines, et qui avait vu l’allocation de 650 milliards de dollars de DTS. Une mesure critiquée par les États africains, qui rappellent n’en avoir que très peu bénéficié.
De fait, 40 milliards sont partis vers le continent, 1,5 milliard vers la zone Cemac. Le mécanisme de réallocation des DTS devrait permettre d’augmenter l’enveloppe qui ira vers l’Afrique. L’objectif étant de lever 100 milliards.