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Centrafrique : l’insécurité persiste à l’Est du pays suite aux attaques perpétrées par l’UPC et Anti-Balaka

Publié le mercredi 10 mai 2023  |  rjdhrca.org
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© Autre presse par (AP Photo / Jerome Delay-File)
Des milices de la Seleka à Bangui, en RCA. Le pays est terrorisé par plusieurs groupes armés et retombe encore dans le bain de sang sectaire qui a fait des milliers de morts entre fin 2013 et 2015.
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Bambouti - la situation sécuritaire à l’Est de la République Centrafricaine se détériore de plus en plus. Un combat a opposé lundi 08 mai un groupe d’autodéfense aux éléments de l’Union pour la paix en Centrafrique(UPC) d’Ali Darass à Mboki, une des sous-préfectures du Haut-Mbomou. Le bilan même n’est pas disponible selon le Député de Bambouti Jean Bernard Bissigui Anoué, mais l’attaque a contraint des habitants à fuir dans la brousse et d’autres à trouver refuge dans l’église Catholique.

Plusieurs villes du Haut-Mbomou sont marquées ces derniers temps par des attaques armées à répétition. La plupart des combats oppose des éléments Anti-Balaka à ceux de l’Union pour la paix en Centrafrique(UPC), un groupe rebelle d’Ali Darass et des forces nationales sud-soudanaises à la frontière. Une dernière attaque est celle du lundi 08 mai 2023 à Mboki et a opposé des Anti-Balaka aux éléments de l’UPC.

Selon le député de Bambouti Jean Bernard Bissigui Anoué, l’attaque a contraint des populations à trouver refuge dans la brousse et l’église Catholique « Depuis une semaine, le calme est revenu dans la circonscription de Bambouti puisque les combats qui ont eu lieu ont été provoqués par des forces nationales sud-soudanaises dans la ville de Bambouti. Mais c’est ce lundi 08 mai à Mboki que nous appris que des éléments d’ autodéfense et ceux de l’UPC se sont affrontés dans la ville », ce qui a pour conséquence, de vague de mouvements de populations soit vers la brousse, soit à l’église Catholique », a confié le député de Bambouti.

La ville est coupée du reste du monde et à cela s’ajoute, l’absence de l’autorité de l’État à Mboki. Une situation qui ouvre des voies aux bandits armés de commettre des exactions sur les populations civiles.

A Obo, ajoute le député de la circonscription de Bambouti, la tension est toujours palpable, une situation similaire dans presque toute la préfecture qui s’intensifie dans un contexte difficile marqué par le conflit au Soudan dont sa RCA partage la frontière.

RJDH
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