Bangui — Sous le règne du Président Touadera, l’enseignement a subi une dégradation alarmante. Malgré les antécédents académiques du Président et de son entourage proche, qui comptent des enseignants universitaires, la réalité sur le terrain est tout autre. En effet, la construction de nouvelles salles de classe est inexistante, les enseignants sont victimes de précarité, et les mouvements de grève sont réprimés dans le pays. Cette analyse met en lumière les échecs du régime en place et souligne les conséquences néfastes sur l’éducation des jeunes Centrafricains, qui représentent l’avenir de la nation.
Un régime qui ne construit pas :
Malgré les compétences académiques affichées par le Président Touadera et le Président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji, tous deux enseignants universitaires, la construction de nouvelles salles de classe est en stagnation. Les écoles, lycées et universités centrafricains manquent cruellement d’infrastructures adéquates pour accueillir les étudiants et garantir un environnement propice à l’apprentissage. Cette absence de volonté politique de promouvoir l’éducation en construisant de nouvelles installations témoigne de la négligence flagrante du gouvernement envers le secteur de l’enseignement.
Les enseignants abandonnés :
L’une des conséquences directes de l’inaction du régime Touadera est la souffrance des enseignants. Un exemple frappant est celui des enseignants didacticiens, qui, à leur retour de France après une formation, se retrouvent au chômage faute de la volonté du régime. Cette situation est révélatrice de l’absence de planification et de coordination du gouvernement pour assurer une transition fluide entre la formation des enseignants et leur intégration dans le système éducatif. Les enseignants, qui devraient être des piliers du développement éducatif, sont ainsi laissés pour compte, privés de perspectives professionnelles et économiques.
Répression des mouvements de grève :
L’un des droits fondamentaux des travailleurs, y compris des enseignants, est le droit de faire grève pour revendiquer de meilleures conditions de travail. Cependant, sous le règne du Président Touadera, les responsables syndicaux ont été arrêtés et placés en garde à vue, violant ainsi les règles élémentaires de la démocratie et des droits de l’homme. Cette répression des mouvements de grève témoigne d’un mépris flagrant du gouvernement envers les droits et les aspirations légitimes des enseignants, compromettant davantage la qualité de l’enseignement en Centrafrique.
Le bilan du régime du Président Touadera en matière d’enseignement en Centrafrique est marqué par la dégradation de ce secteur vital pour l’avenir du pays. Malgré les qualifications académiques du Président et de son entourage, la construction de nouvelles infrastructures scolaires est négligée, les enseignants sont abandonnés à leur sort et les mouvements de grève sont réprimés. Cette situation précaire prive les jeunes Centrafricains d’une éducation de qualité et compromet leur avenir. Il est impératif que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour inverser cette tendance et investir dans l’éducation, afin de permettre aux nouvelles générations de construire un avenir meilleur pour la Centrafrique.