En Centrafrique, le président Faustin-Archange Touadéra a pris, mardi dernier, un décret convoquant le corps électoral en vue d’un référendum constitutionnel dans le pays. La date a été fixée au 30 juillet. Une partie de l’opinion publique y voit la volonté du chef de l’État de briguer un troisième mandat. C’est le cas du Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), qui a exprimé son opposition à ce projet.
Pour Martin Ziguélé, porte-parole de cette plate-forme, l'ensemble du processus référendaire est illégal. « La Cour constitutionnelle a déjà pris une décision, irrévocable et opposable à toute juridiction. Les décisions de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours, estime-t-il. Elles s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles et à toutes personnes physiques ou morales. Par conséquent, la Cour constitutionnelle ne peut pas autoriser aujourd’hui, ce qui a été jugé inconstitutionnel par elle-même. »... suite de l'article sur RFI