Le paysage politique en République centrafricaine a connu un bouleversement récent avec les retraits successifs de deux acteurs clés du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC). L'organisation Militant pour la Paix et l'Environnement (MPE) ainsi que le Parti Panafricain pour les Libertés et le Développement (PPLD) ont décidé de se désolidariser de cette coalition politique.
Dans un communiqué officiel signé par Parfait Désiré Zoga, le MPE a exposé les raisons de son départ du bloc, pointant du doigt les déclarations récentes d'un membre influent du BRDC, Ferdinand Alexandre NGuendet. Ce dernier a formulé des menaces de renverser le gouvernement de Bangui par la force militaire, même au prix d'un bain de sang.
Le MPE a justifié son retrait en affirmant que "certains objectifs de l'association (...) ne sont pas en adéquation avec les actions menées au sein du BRDC".
Outre le MPE, le PPLD dirigé par Sosthène Guetel Dilamkoro a également pris ses distances d’avec le BRDC. Après avoir analysé la situation sociopolitique du pays, le bureau du PPLD réuni en session extraordinaire le 10 juin 2023 a pris la décision de mettre fin à cette alliance stratégique avec le BRDC.
Ces départs successifs du MPE et du PPLD du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) pourraient avoir un impact significatif sur la portée de la lutte contre le référendum constitutionnel amorcé par ces derniers.