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Affaire tentative d’enlèvement et d’assassinat: voici la position du Conseil de résistance et de la transition

Publié le jeudi 15 juin 2023  |  aBangui.com
le
© Autre presse par DR
le Professeur J.F. Akandji-Kombé
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Ci-dessous une commmunication. du COnseil de résistance et de transistion sur l'affaire de la tentative d'enlèvement et d'assassinat qui defraie la chronoque en RCA.

Communication patriotique du Président du CRT - 14 Juin 2023 - Par son Président, Le Pr Jean-François Akandji-Kombé sur la tentative d'enlèvement et d'assassinat des Patriotes-Citoyens Ben Wilson Ngassan Karl Blagué

Chers compatriotes,
Centrafricaines et Centrafricains,
Chers amis de la République Centrafricaine,
Chers concitoyens du monde,

Par la voix de son Président que je suis, le CRT vient ici vous prendre tous à témoin, Peuple de Centrafrique, Peuples frères d'Afrique centrale et d'Afrique et Peuples du monde.

Ce message s'adresse tout particulièrement à tous ceux qui se ferment les yeux pour ne pas voir, qui se bouchent le nez pour ne pas sentir, et pour pouvoir, finalement, nier l'évidence de la nature des choses en République Centrafricaine.

Mais la nature des choses finit toujours par briser le miroir des duplicités.

Nous en sommes là aujourd'hui.

Il y a deux jours, le lundi 12 juin au matin, j'ai reçu le message suivant de la part d'un jeune compatriote habitant Bangui. Il s'agit de Ben Wilson Ngassan, membre de la coordination du G-16.

<«< Bonjour Professeur, URGENCE SIGNALÉE !!! Je vous informe que ma maison a fait une fois de plus l'objet de visite de la part d'un escadron armé. Ce dimanche, alors que j'étais sur mon chantier, hors de mon domicile, quatre hommes, en tenue civile mais armés, ont fait irruption chez moi. Ils ont
retrouvé à la maison mon petit frère, qui n'a que 18 ans. Ils l'ont sommé de leur montrer où je me trouve, celui-ci leur a répondu que je suis sorti de Bangui depuis plusieurs jours. Ils ont alors décidé de fouiller ma chambre. N'ayant pas la clé, ils ont cassé la porte. Ils ont fouillé toute la maison pendant un long moment, saccageant tout au passage, prétextant que je suis un élément du CRT de Jean-François Akandji-Kombé, et que j'aurais enfoui des armes chez moi pour une attaque contre Bangui d'ici le 1er Juillet. Mon petit frère, terrorisé, a perdu connaissance avant que ces malfrats libèrent le plancher. Alerté, je me suis mis à l'abri. Ma sécurité n'est plus garantie. Je vous prie de faire tout ce qui est en votre pouvoir afin de m'aider dans ces moments difficiles >>.

Ce mercredi 14 juin au matin, c'est un nouveau message que je reçois, cette fois-ci d'un autre jeune démocrate Centrafricain, Karl Blagué, Coordonnateur national du G-16: à 6h ce matin un escadron de gendarmerie a encerclé son domicile aux 200 villas à Bangui, avec manifestement l'objectif de le capturer. Là encore, par bonheur, il n'était pas à son domicile. Sa maison a été fouillée de fond en comble. Le motif avancé M. Blagué serait un homme du CRT, aurait des contacts avec son Président, le Professeur Jean-François Akandji-Kombé, et serait un élément du plan d'attaque de Bangui.

Ben Wilson Ngassan et Karl Blagué, membres de la Coordination du G-16, sont des jeunes Centrafricains engagés contre le coup d'État constitutionnel et la gouvernance prédatrice de Touadéra. Nous avons porté ensemble, eux, moi et quelques autres compatriotes, les recours constitutionnels victorieux contre le bradage du pays, et contre le changement de Constitution. Je précise qu'ils ni l'un, ni l'autre n'est membres du CRT. Il se sont seulement, comme beaucoup de patriotes, montrés solidaires des messages du CRT de ces derniers jours, sur les réseaux sociaux.

Et voilà ce qui arrive dans cette soi-disant République de Touadéra lorsque l'on s'avise à faire un simple << like » ou à simplement partager sur les réseaux sociaux des publications citoyennes !

Au moment où je vous parle, Dieu merci, Ben Wilson Ngassan est en sécurité et Karl Blagué aussi.

Au nom du CRT, j'adresse les plus vibrants remerciements à toutes celles et à tous ceux qui ont travaillé à cette mise en sécurité.

Bien entendu, j'adresse toute la solidarité du CRT et la mienne propre aux patriotes Ngassan et Blagué, ainsi qu'à leurs familles. Nous restons mobilisés pour leur sécurité; de même que nous le ferons pour tout compatriote face à l'infâme dictature qui a pris possession de notre pays.

Nous avions dit que Touadéra a déclaré la guerre au Peuple. Certains n'ont pas voulu croire. Mais les faits sont là: ce sont là des actes de cette guerre sur laquelle le CRT n'a cessé d'alerter.

On ne nous a pas cru non plus lorsque nous avons dit que les tenants de ce pouvoir illégitime sont prêts à marcher sur les cadavres et dans le sang des Centrafricains pour arriver à leur nouvelle

Constitution et à leur 3° mandat.

Là aussi, les faits sont là, maintenant !

En l'état actuel des choses, nous n'avons aucune protection à attendre de la part de ce pouvoir apatride. Et, je le dis ici, citoyens centrafricains, nous sommes décidés cette fois-ci à ne pas nous laisser abattre ou égorger comme des moutons.

Face à ce régime de l'innommable, chaque Centrafricain doit désormais défendre son droit à la vie, défendre sa famille, son village, son quartier, sa ville; bref, se défendre contre les forces du mal qui sont au pouvoir.

Cela ne s'appelle ni rébellion, ni insurrection. Non, cela s'appelle légitime défense. Et c'est de légitime défense du Peuple qu'il s'agit! Nous avons plus que jamais l'impérieux devoir d'organiser cette légitime défense. Le CRT est à la tâche pour ce faire, car il y va de la vie des Centrafricains et de la survie de notre Nation.

Comme je l'avais déjà dit dans le message du CRT à la Nation à l'occasion de la St Sylvestre, le temps du droit des temps normaux est passé. Les temps que nous vivons sont ceux d'un droit d'exception. Et ce droit d'exception se nomme «< droit de légitime défense du Peuple »>, fondé sur les articles 28 et 29 de notre Constitution.

A ceux, à l'intérieur comme à l'extérieur, qui ont décidé de prêter main forte à l'opération criminelle qu'est ce référendum constitutionnel, nous disons ceci : qu'ils sachent que nous les tiendrons pour responsables du sang versé des Centrafricains.

Et à ceux qui ont l'habitude d'appeler tout le monde, sans distinction, à la mesure et l'apaisement, nous leur disons aussi ceci : ayez le courage de bien diriger vos appels désormais. Faites cesser la cause, et les effets disparaîtront d'eux-mêmes. Autrement dit, faites donc cesser les attaques du pouvoir, et la légitime défense du Peuple n'aura plus de raison d'être.

Mais si tel n'est pas le cas, le combat continuera, jusqu'à ce que triomphe la cause du Peuple Centrafricain.

A bas la Dictature Touadéra,

Pour que renaisse et brille la Démocratie et la République Centrafricaine
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