La Banque Mondiale annonce un financement de près de 500 milliards de francs CFA en faveur de la République centrafricaine. Selon l’institution, ce montant vise à financer plusieurs projets dans les domaines de la Santé, de l’Education, de l’Energie et des Transports. L’annonce a été faite, ce 3 juillet, par le directeur des opérations de la Banque mondiale, Cheick Fantamady Kanté, en marge d’une visite à Bangui.
Ce financement de la Banque mondiale prend en compte 19 projets. L’institution bancaire veut d’abord résoudre le problème de la sous-alimentation auquel fait face près de la moitié de la population centrafricaine. Pour cela, un montant de 50 millions de dollars, soit plus de 30 milliards de francs CFA, est orienté pour augmenter la production alimentaire.
Une grande part de ce financement est également dédiée au projet régional de voies navigables en Afrique centrale. Il vise au renforcement de l’efficacité du transport et du commerce, la résilience des infrastructures face aux aléas climatiques et l’inclusion socioéconomique le long des tronçons de voies navigables et des corridors routiers entre la République centrafricaine et la République du Congo.
« Répondre aux besoins des populations »
"Il s’agit d’un programme solide et robuste qui se manifeste à travers un gros portefeuille de 19 projets de plus de 830 millions de dollars dans divers domaines. Il consiste à appuyer les projets d’éducation, de santé, de protection sociale, d’infrastructure et d’énergie. Nous essayons de faire davantage pour répondre aux besoins des populations centrafricaines et d’appuyer le programme du gouvernement", a indiqué Cheick Fantamady Kanté, directeur régional des opérations de la Banque mondiale pour la République centrafricaine.
Ce financement de la Banque mondiale intervient quelque temps après la publication de la 6ème édition des cahiers économiques pour la République centrafricaine.
Un rapport qui alerte sur le fait que près de la moitié de la population serait en situation de sous-alimentation chronique, liée à la hausse du prix des hydrocarbures.