Centrafrique : un casque bleu rwandais de la Minusca tué dans un affrontement avec les groupes armés

Publié le mercredi 12 juillet 2023 | Radiondekeluka.org

© AFP par FLORENT VERGNES
Un Casque bleu de la Minusca patrouille dans le quartier PK12 de Bangui

Un casque bleu du contingent rwandais de la Minusca a été tué, ce 11 juillet 2023, à Sam-Ouandja dans l’Est de la République centrafricaine. Selon des sources locales et sécuritaires, le soldat de la paix a péri dans un échange de tirs avec des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). La Minusca condamne l’attaque et appelle les autorités centrafricaines à plus de fermeté.

Selon des informations recueillies par la rédaction de Radio Ndeke Luka, les échanges de tirs ont lieu à 3 kilomètres de Sam-Ouandja lors d’une opération de démantèlement de barrières illégales, érigées par des éléments de la CPC. Une information confirmée par la Minusca dans un communiqué publié le lundi 10 juillet. Selon la mission onusienne, un casque bleu du contingent rwandais a été tué. Elle précise, toutefois, que trois (3) éléments du groupe armé, responsable de l’incident, ont été abattus et un (1) autre capturé.

Appel à la fermeté face aux auteurs

Pour sa part, la Représentante spécial du Secrétaire général de l’ONU, Valentine Rugwabiza, a condamné l’attaque contre les casques bleus tout en saluant « la réponse ferme et immédiate de la patrouille du contingent rwandais… ».

Par ailleurs, la cheffe de la Minusca a réaffirmé l’engagement de la Minusca dans l’exécution de son mandat de protection des populations civiles. Dans son communiqué, la mission onusienne appelle les autorités centrafricaines « à ne ménager aucun effort pour identifier les responsables de cette attaque contre les soldats de la paix et afin de les traduire en justice ».

Selon des sources locales, les activités ont repris dans la ville au lendemain de l’attaque. La Minusca, elle, continue de renforcer sa présence avec l’arrivée de casques bleus supplémentaires. Cette attaque survient quatre jours après celle qui a visé, le 5 juillet dernier, la brigade de la gendarmerie de Sam-Ouandja. Attaque qui a coûté la vie à six (6) personnes, dont le commandant de la brigade.

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