Les présidents érythréen, tchadien, libyen, sud-soudanais, centrafricain ainsi que le Premier ministre éthiopien ont fait le déplacement au Caire ce jeudi. Ce sommet des sept pays africains frontaliers avec le Soudan a pour objectif d'aboutir à une position commune sur la crise au Soudan.
Un mécanisme ministériel pour chercher à parvenir à une trêve a été créé par le sommet du Caire, explique notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti. Il tiendra sa première réunion au Tchad et sera chargé d’entrer en contact direct avec les parties du conflit soudanais.
Le communiqué appelle à un cessez-le-feu permanent et demande l’ouverture d’un dialogue politique national. Il souligne la nécessité d’empêcher un effondrement de l’État soudanais et demande le respect de la souveraineté soudanaise. Il rejette une intervention étrangère dans un conflit interne.
Le sommet exprime, par ailleurs, la préoccupation des participants face à la détérioration de la situation humanitaire et à la crise des réfugiés qui dépasse les moyens des pays voisins menacés de déstabilisation. Le communiqué réclame une livraison accélérée de l’aide économique et humanitaire promise par la communauté internationale pour venir en aide au Soudan et aux pays voisins.
Ces pays ont tous, à des degrés différents, subit les répercussions de la guerre au niveau : sécuritaire, économique et social. En premier lieu, des milliers de réfugiés affluent dans les zones frontalières. En tout, ils seraient 700 000 Soudanais à avoir rejoint les pays limitrophes.... suite de l'article sur RFI