Une faute de frappe fréquemment faite par des salariés du Pentagone est à l’origine de cette fuite, dont certaines données sensibles.
Une inattention qui aurait pu coûter très cher aux États-Unis. Depuis dix ans, une petite erreur de frappe s'est glissée dans des millions de mails envoyés par l'armée américaine. Une simple lettre oubliée : certains salariés tapaient « .ML » au lieu de « .MIL » pour le suffixe de l'adresse mail de leur destinataire. Résultat : ces messages arrivaient… au Mali.
Si la plupart des documents restent sans intérêt, certains sont sensibles : déplacements d'officiers de haut rang avec nombre de détails, informations médicales, documents d'identité, notes d'informations sur des menaces contre les intérêts des États-Unis à l'étranger venant du FBI… Le pire dans tout ça ? Les hautes instances étaient au courant depuis une dizaine d'années, selon le Financial Times.