Depuis la fin de la colonisation française, en 1960, le Niger a connu de nombreux soubresauts militaires, dont quatre coups d’État. Retour sur une histoire politique mouvementée.
Le 15 avril 1974, Hamani Diori, premier président du pays, est renversé par le lieutenant-colonel Seyni Kountché. Ce dernier instaure une dictature militaire et fera lui-même face à plusieurs tentatives de putsch, en 1975, 1976 et 1983. Après sa mort d'une tumeur au cerveau, le 10 novembre 1987, son chef d’état-major Ali Saïbou lui succède.
En 1991, une conférence nationale désigne un gouvernement civil qui mène le retour à la démocratie. En mars 1993, Mahamane Ousmane, économiste et président de la Convention démocratique et sociale (CDS), est élu à la présidence de la République, au cours d’une élection multipartite. Mais il est renversé, le 27 janvier 1996, par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara. Ce dernier fera, à son tour, face à un coup d’État, au cours duquel il trouve la mort, le 9 avril 1999. Son successeur, le commandant Daouda Malam Wanké, chef de la garde présidentielle, accepte de rendre le pouvoir à un régime civil. ... suite de l'article sur RFI