Dans la nuit du 26 au 27 juillet, des militaires nigériens ont annoncé avoir pris le pouvoir après avoir retenu toute la journée le chef de l’État dans sa résidence. Le coup d’État n’est « pas entièrement consommé » a cependant assuré à JA une source à la présidence.
Ce 26 juillet, aux alentours de 23h30, l’armée a annoncé la création d’un Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), mais aussi avoir suspendu la Constitution et instauré un couvre-feu. Les frontières sont également fermées jusqu’à nouvel ordre. C’est un certain colonel Amadou Abdramane, en tenue militaire bleue, qui a pris la parole très brièvement à la télévision nationale, au nom du CNSP.
« Nous avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez. Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, à la mauvaise gouvernance économique et sociale, a-t-il déclaré. Nous réaffirmons notre attachement au respect de tous les engagements souscrits par le Niger. Nous rassurons la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains. »