Le vote de la nouvelle loi fondamentale est une étape cruciale qui prouve à suffisance que le peuple Centrafricain a engagé la dynamique de sa vraie souveraineté. D’ici peu de temps, cette loi mère sera promulguée par le Président de la République et après la fin de l’actuel mandat, elle va entrer en vigueur, c’est à-dire, commencer à être appliquée.
C’est avec une satisfaction totale que la nouvelle Constitution centrafricaine à été votée à hauteur de 90% et avec un taux de participation de 70% selon les tendances de la Direction Nationale de la Campagne Référendaire. Le contenu de ce Document composé de 189 articles, prend en compte toutes les aspirations du peuple Centrafricain. Personne n’est laissé de côté car toutes les dispositions sont prises pour que la RCA parvienne à une nouvelle République.
Il va sans dire que si tous les Centrafricains se prononcent en faveur du OUI, il faut que le respect scrupuleux de cette loi mère doive se faire à tous les niveaux. Les autorités du pays doivent se conformer aux articles qui les concernent et chaque Centrafricain où qu’il se trouve, doit également respecter ce qui le concerne.
L’essentiel est que ce Document ne doit être considéré comme un simple livre qui sera mis dans les tiroirs. Ah oui, nous savons que les Centrafricains sont toujours prêts à prendre des décisions qu’eux-mêmes ne mettent pas en pratique. Dans ce cas de figure, il faut dire que le respect de la parole est très capital et surtout les valeurs républicaines qui doivent être au centre de toutes les préoccupations.
Si tout le monde dit OUI à cette nouvelle Constitution, il faut également dire OUI à son respect. Cette constitution, comme a dit le Directeur national de la campagne référendaire, l’Honorable Evariste NGAMANA, s’impose à tout le monde. Autrement dit, les partisans du NON qui sont des Centrafricains, doivent se plier à son respect strict car, c’est la loi de la démocratie.
Depuis plusieurs décennies, la RCA souffre des maux qui la gangrènent à cause justement, des imperfections qui se trouvent dans ses différentes Constitutions de 1961, 1995, 2016…
Raison laquelle, il faut absolument que les Centrafricains disposent d’une loi fondamentale qui prend en compte toutes leurs aspirations.
C’est dans cette dynamique qu’avec la tenue du dialogue républicain, les recommandations ont mis les points sur certaines réformes qui permettront justement à la RCA de ne plus se confronter à des crises et aux embarras, à l’exemple de l’exploitation des richesses naturelles du pays, la question de bi-nationalité, l’âge de candidater à la présidence de la République et à la députation pour ne parler que ceux-ci.
La RCA n’est pas le seul pays au monde à pouvoir changer sa Constitution. Dans les pays qui se réclament démocratiques, leurs Constitutions ont été changées à plusieurs reprises.
C’est justement pour introduire des points de vue qui peuvent faire avancer leur pays. Et nous sommes tous d’accord que ces pays dépassent largement les autres sur tous les plans.
Si tel est le cas, nous pouvons dire que ces peuples mettent en pratique le contenu de leurs lois fondamentales. En Centrafrique, c’est ce qui devrait se faire pour que le pays soit stable et entame réellement son processus de développement intégral.
Les valeurs de la RCA reposent sur cette nouvelle Constitution et il est du devoir « citoyen » de tous les Centrafricains de l’appliquer comme il se doit. S’ils veulent que leur pays soit un modèle à suivre dans la sous-région et sur l’ensemble du continent. C’est le respect et la mise en pratique de cette Constitution qui n’est autre que, leur volonté. Vive alors la nouvelle Constitution pour que vive une nouvelle République avec le respect du contenu de la loi mère.