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L’Infiltration dangereuse : Un mercenaire de Wagner incorporé dans l’armée nationale en Centrafrique

Publié le mercredi 16 aout 2023  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par dr
En Centrafrique, les mots d’ordre de Touadéra et du Groupe Wagner sont le « nettoyage » et le « ratissage »
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La République centrafricaine, autrefois bercée par des rêves d’indépendance et de prospérité, semble désormais être la scène d’un sinistre jeu de pouvoir, où les sombres acteurs internationaux ont transformé ce pays en leur terrain de jeu. Une récente parade militaire tenue le 13 août dernier, lors de la fête de l’indépendance, a exposé au grand jour une réalité choquante : un mercenaire de Wagner est incorporé dans l’armée nationale. Vêtu d’une tenue de la police nationale et portant sur ses épaules, les épaulettes de la gendarmerie nationale et sur sa tête, un béret vert de la garde présidentielle, escortait aux côtés des forces de défense et de sécurité intérieures, les éléments de la MINUSCA, pour la sécurité du putschiste Touadera.



Le spectacle incongru s’est déroulé au sein du camp militaire Kassaï, dans le septième arrondissement de Bangui, en présence du président Faustin Archange Touadera lui-même, faisant naître des interrogations et des frissons parmi la population. Comment un individu énigmatique, à la solde de Wagner, a-t-il réussi à s’infiltrer au sein même des forces de sécurité centrafricaines ? Le mercenaire, dissimulé derrière une cagoule comme à l’accoutumée dans sa bouche, a été promu au grade de colonel de la gendarmerie, une trahison flagrante de l’intégrité des institutions nationales.



La scène devient encore plus surréaliste lorsque l’on constate que ce mercenaire, tel un caméléon malfaisant, a osé revêtir simultanément les attributs de différents corps de sécurité. Arborant la tenue de la police nationale, le béret distinctif de la garde présidentielle et l’épaulette de la gendarmerie, il semblait défier ouvertement toute notion de loyauté, jetant ainsi une ombre encore plus sombre sur la crédibilité des forces armées et de l’administration du pays.



Les réseaux sociaux, toujours prompts à amplifier les scandales, ont fait écho à cette affaire avec une célérité déconcertante. Les commentaires et les partages se multiplient, dessinant un tableau peu flatteur du putschiste Faustin Archange Touadera , comparé par certains à un chef de la pègre, entouré d’éléments douteux. D’autres, quant à eux, se sont étonnés de l’audace de ce mercenaire à se parer d’une variété de uniformes, comme s’il se jouait de la confusion entre les forces de l’ordre et les forces obscures.



Cette parade, censée célébrer l’unité et la souveraineté nationales, s’est transformée en une mise en scène inquiétante de l’ingérence étrangère et de l’instabilité croissante qui menace la République centrafricaine. La présence insolite et provocante du mercenaire de Wagner remet en question la capacité du gouvernement à maintenir l’ordre et à protéger les intérêts de ses citoyens.



Alors que les esprits s’embrasent et que les spéculations se multiplient, une chose demeure claire : le président Touadera doit impérativement réagir. Cette parade militaire dévoyée a non seulement terni l’image de l’État, mais elle a également révélé une faille béante dans la sécurité nationale. Le peuple centrafricain mérite des réponses, des mesures fermes et une action résolue pour rétablir la confiance et réaffirmer la primauté de la République.



Rappelons que l’ombre sinistre du mercenaire de Wagner qui plane sur la parade militaire de la République centrafricaine ne peut être ignorée. Cette mascarade inquiétante soulève des questions fondamentales sur l’intégrité du leadership national et l’ampleur de l’influence étrangère dans les affaires intérieures du pays. Les citoyens méritent mieux que cette trahison flagrante de leur souveraineté et de leur sécurité.



Par Alain Nzilo
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