Située à plus de 90 kilomètres de la ville de Bossembélé, la commune de Lambi fait face à un problème d’insécurité. Des hommes armés non identifiés s’en prennent régulièrement aux habitants. Ces attaques perpétrées contre ces civils, les empêchent de vaquer librement à leurs activités.
L’agriculture, l’exploitation artisanale de l’or et du diamant sont les principales activités menées par la population de Lambi. Mais, celle-ci fait face à l’insécurité permanente entretenue par des hommes armés.
Si cette commune dispose d’une brigade de gendarmerie, l’effectif des gendarmes est insuffisant.
Les éléments de 3R mis en cause
« Les causes de cette insécurité sont liées à l’entrée des hommes de 3R et des éléments de la CPC. Ils sont venus camper parmi les éleveurs. C’est ce qui fait que ces malfrats règnent toujours dans la commune de Lambi », a dénoncé Avelin Pacôme Toagonou, premier adjoint au maire de Lambi.
En plus de l’insécurité, la population est confrontée au problème d’accès à des soins de santé de qualité à cause du manque de personnel soignant qualifié.
« Pas d’ambulance »
« Nous avons deux postes de santé. Les centres de santé de Lambi et de Botoli mais il n’y a qu’un assistant à Lambi. Celui de Botoli est un secouriste. Ce qui fait que les villages qui sont vers Zoubala en allant à Bogoro n’ont pas de poste de santé. Nous ne disposons pas d’ambulance, ce qui occasionne souvent des décès faute d’évacuation rapide des cas graves », a regretté Avelin Pacôme Toagonou, premier adjoint au maire de Lambi.
Face à ces difficultés, les autorités locales demandent au gouvernement de renforcer l’effectif des forces de sécurité déployées dans la commune, d’envoyer des personnels soignants qualifiés et d’offrir à la population une ambulance.