Le député de l'opposition Dominique Yandocka arrêté vendredi matin à son domicile à Bangui est toujours détenu à la section de recherches et d’investigations (SRI). Il fait partie des opposants qui ne reconnaissent pas la nouvelle Constitution promulguée en août dernier en Centrafrique. Selon de nombreux témoins, son garde du corps a été tabassé par les forces de l'ordre pendant son arrestation.
Avec notre correspondant à Bangui, Rolf-Steve Domia-Leu
L’arrestation du député Dominique Yandocka suscite une vague d’indignation de l’opposition centrafricaine. L’ancien Premier ministre Anicet George Dologuélé parle par exemple de « terrorisme d'État ».
Le BRDC, une plateforme qui regroupe les principaux opposants, condamne ce qu’elle qualifie de « dérive totalitaire » du président Faustin Archange Touadera. « On ne peut pas aller comme ça chez un député de la nation avec des hommes armés et le faire extraire de son domicile. Ce n'est pas du tout possible. Je condamne fermement cette arrestation arbitraire », a déclaré Armel Bodingar, président du mouvement des jeunes de l'opposition.... suite de l'article sur RFI