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Centrafrique : L’axe Bangui-Bossembélé, des barrières illégales qui existaient ne sont plus à l’heure actuelle

Publié le jeudi 28 decembre 2023  |  rjdhrca.org
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© Autre presse par DR
Un bus de la compagnie "Avenir de Centrafrique" dans la ville de Baoro
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Bossembele - Conformément aux dispositions prises par le gouvernement, levant des barrières illégales en Centrafrique, dans la sous-préfecture de Bossembele situé à 160 km de Bangui, ces mesures sont respectées. L’on peut remarquer depuis Pk 12 jusqu’au centre-ville de Bossembele que le RJDH a franchi en moto, les barrières qui existaient entretemps notamment à Mpoko et entrée-sortie de Boali, à 20 km de Bossembele sont toutes levées. Une action saluée par les usagers et les autorités de Bossembele.

Bossembele, une des villes de l’Ombella-Mpoko située à 160 km de la capitale et qui compte plus de soixante mille habitants se relève progressivement à cause de sa position géographique. En effet ; elle est à la croisée des chemins, c’est-à-dire, à partir d’elle l’on peut aller vers le Tchad et le Cameroun.

De Pk 12 jusqu’au centre-ville de Bossembele que le RJDH a franchi en moto, l’on peut dénombrer à leur actuelle, trois barrières légales, installées selon les dispositions prévues par la loi. C’est une expérience que nous avons tentée à bord de moto pour constater l’effectivité de cette mesure prise par le gouvernement. De Pk 12, jusqu’à l’entrée et sortir de Bossembele, voilà ces barrières installées.

L’idée du gouvernement et ses partenaires est de faciliter la fluidité de la circulation des biens et des personnes dans tout le pays.

Une satisfaction du président de la délégation spéciale auprès de la commune, Aristide Selengoumon, qui apprécie cette initiative du gouvernement, « la population de Bossembele est très satisfaite de la décision prise par le gouvernement pour lever les barrières illégales. Pour le moment il y a la libre circulation », a exprimé le maire de Bossembele.

Sur la route de Boali, Octavie est vendeuse de charbon de bois à 75 km de la capitale. Elle espère augmenter son chiffre d’affaire, grâce à cette fluidité de la circulation sur ce tronçon, « La voie est libre actuellement et c’est appréciable. Nous qui sommes dans des activités, ça nous facilite le mouvement. Donc, il est question que les ONGs nous appuient dans les activités génératrices de revenu en nous créant de microprogramme pour notre épanouissement.

A Bossembele, nombreux sont des jeunes qui se félicitent de la levée des barrières illégales, sources de ralentissement de l’économie centrafricaine selon les partenaires notamment la Banque Mondiale et qui ne facilitent guère par le développement économique du pays.

Sosthène Ouandjio, un opérateur économique qui voit le décollage de sa commune après cette décision, « Oui ! On circule bien, il n y a pas de problème de racket sur la route de Bossembélé. Quand vous quittez Pk 12, vous arrivez à Bossembele centre, rien que trois barrières légales qui sont constituées et le reste c’est de l’axe Yaloké vers Bossemptélé et Bouar. C’est en tout cas une mesure salutaire. Si les autorités du pays penchent sur l’avenir de la jeunesse, je pense que cela va contribuer au développement de notre pays ».

Cette mesure a été prise par le gouvernement. Elle est respectée tout au long de ce trajet. Mais au-delà de ce mouvement du RJDH, l’on ignore encore, si les mesures sont respectées.

Judicaël Yongo
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