Des appels pour une sortie de crise au sein du parti Rassemblement Démocratique Centrafricain(RDC) sont sollicités après l’échec du congrès en décembre dernier. Cette formation politique du defunt président André Kolingba aujourd’hui est fragilisée, près de deux ans suite au conflit de leadership qui s’installe après le décès de son président Désiré Nzanga Kolingba. Le bureau politique censé ramener l’ordre au sein du parti est divisé à cause du différend qui existait entre les membres du RDC.
Les deux camps s’accusent mutuellement et se voient aujourd’hui dans l’intérêt de trouver une ouverture. Ces deux côtés (Lawane et Assangou) ont tous lors d’une interview exclusive accordée au RJDH appelé à un consensus pour une sortie définitive de crise qui dure depuis très longtemps au sein de ce bureau politique. Cette division intervient depuis plusieurs années où les membres du bureau politiques ne s’entendent pas. Deux bureaux aujourd’hui dirigent le parti RDC, ce qui est à l’origine de cette crise.Pascal Koyamene, porte-parole du parti, du bureau RDC dirigé par Mohamed Lawane, justifie cette option impérieuse, car « il faut que nous tous, nous nous ressaisissions et qu’on aille vers la réconciliation. On se met ensemble autour d’une table pour éviter les ping-pongs », a-t-il prôné lors d’une interview au RJDH.Même appel lancé du côté du bureau dirigé par Pierre Assangou président intérimaire élu lors d’une assemblée extraordinaire, « il suffit aujourd’hui que le congrès s’organise et que nous désignons quelqu’un de bien à la tête du parti RDC », propose le président par intérim Assangou qui confirme toujours la poursuite du combat jusqu’à l’organisation du congrès. Cette crise qui ne dit pas son nom a commencé après le décès de son président Désiré Nzanga Kolingba en 2021, a créé un clivage au sein dudit parti. Le congrès du parti organisé par Pierre Assangou a été boycotté en décembre dernier faute de consensus. Finalement les assises ont été annulées. L’affaire est en cours au Tribunal de Grande Instance de Bangui et la Cour de Cassation. Judicaël Yongo