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Le bilan de l’an I de Catherine Samba Panza est à la hauteur de ses possibilités
Publié le mardi 27 janvier 2015  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Le Chef de l`Etat de la transition, Mme Catherine Samba-Panza
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Bangui - Le Chef de l’Etat de Transition, Mme Catherine Samba Panza, a déclaré que le bilan de sa gouvernance jusqu’au premier anniversaire est à la hauteur de ses possibilités, lors d’une conférence de presse, vendredi 23 janvier 2015, à Bangui.

L’objectif de cette conférence de presse est de faire le point de la gestion de la Transition à travers les activités menées par le chef de l’Etat de Transition depuis sa prestation de serment jusqu’au premier anniversaire de son mandat.

Le Chef de l’Etat a rappelé qu’elle a accédé au pouvoir à un moment où la situation de la République Centrafricaine en janvier 2014 était très sombre. Pour illustrer ses prises de position, elle a fait allusion aux rapports des analystes politiques et Organisations Internationales des Droits de l’Homme, tels que International Crisis Group qui qualifiait la RCA d’Etat fantôme ; le rapport Doing Business 2013 de la Banque Mondiale qui classait la RCA au 188ème rang sur 189 pays pour le climat des affaires ; l’indice 2013 Mo Ibrahim qui classait le Centrafrique au 49ème rang devant l’Erythrée, la RDC et la Somalie.

Le chef de l’Etat de la Transition a mis en exergue l’insécurité qui gagnait déjà tout le territoire national, avec comme conséquence les déplacés internes et les réfugiés dans les pays voisins.

Sous son mandat, le Chef de l’Etat de transition s’est réjouie de ce que la sécurité gagne fortement du terrain avec l’appui des forces internationales, la cohésion sociale qui renaît, la formation de gouvernements inclusifs et composés de toutes les sensibilités politiques, confessionnelles et sociales du pays, la restauration de l’autorité de l’Etat et le déploiement de l’administration dans l’arrière pays, ainsi que la réhabilitation des services judiciaires à Bangui et dans certaines villes de l’arrière pays.

Mme Catherine Samba Panza a fait constaté que les sites de déplacés internes se sont progressivement vidés et que des réfugiés des pays voisins regagnent leur foyer d’origine. Elle s’est vantée du climat social qui connaît une relative sérénité, avec le paiement quasi régulier des salaires, pensions, bourses et vacations.

Les plaidoyers faits au cours des différentes missions effectuées à l’étranger, a-t-elle soutenu, ont permis une mobilisation effective de la communauté internationale au chevet de la République Centrafricaine avec les effets palpables des appuis multiformes dont bénéfice le pays de la part des partenaires extérieurs. L’appui budgétaire reçu du FMI, de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne, a-t-elle indiqué, avoisine les 80 milliards de FCFA.

La relance des activités économiques dans les zones sous contrôle de l’Etat, selon elle, et la mise en place de procédures d’assainissement des finances publiques ont permis de mobiliser des ressources propres et de jeter les bases d’une amélioration effective des capacités propres de résolution de nos problèmes financiers.

A tour de rôle, Mme Catherine Samba Panza s’est prononcée sur le Programme d’Urgence et de Relèvement Durable du pays, l’appui à l’Autorité Nationale des Elections en vue du lancement des opérations électorales ; la révision en cours de la Constitution par le Conseil National de la Transition et la préparation du référendum constitutionnel ; la feuille de route du gouvernement ; le Groupe International de Contact (GIC-RCA) ; la médiation internationale ; l’action de la plateforme religieuse ; les consultations à la base et le forum national de Bangui.

Mme Catherine Samba Panza n’est pas passée par le dos de la cuillère pour s’exprimer au sujet de la rencontre de Naïrobi ; les coups tordus de N’Djamena et une autre tentative à Malabo en Guinée Equatoriale ; le forum de Brazzaville ; la nécessité de la remise sur pied des Forces Armées Centrafricaine (FACA).

Toutefois, elle a déploré les activités subversives des groupes armés, ex-Séléka et antibaka, qui sont de nature à mettre les bâtons dans les roues de la Transition.
Elue le 20 janvier 2014, Mme Catherine Samba-Panza a prêté serment trois jours plutard.

Alain Patrick MAMADOU/ACAP


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