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Les forces irrégulières ont contribué à la baisse du niveau des recettes douanières, selon la directrice générale Rachel Ngakola
Publié le mardi 27 janvier 2015  |  Agence Centrafrique Presse
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La Directrice générale de la Douane centrafricaine, Mme Rachel Ngakola
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Bangui - La Directrice générale de la Douane centrafricaine, Mme Rachel Ngakola, a reconnu que le niveau des recettes douanières a baissé à la suite de l’action des forces irrégulières, à l’occasion de la journée portes ouvertes sur la douane centrafricaine et la conférence débat marquant la clôture de quatre journées consacrées à la journée mondiale de la Douane 2015 en République Centrafricaine, lundi 26 janvier 2014, à Bangui.

L’objectif de la journée portes ouvertes sur la douane centrafricaine et la conférence débat est de faire connaître aux opérateurs économiques et aux professionnels des médias les réalités dans lesquelles la douane centrafricaine offre ses prestations aux bénéficiaires.

A Bangui, la Douane dispose de quatre bureaux qui sont situés à l’aéroport international Bangui M’Poko, à la recette principale du port à conteneurs, à la poste et dans les locaux du Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC) à la gare routière de Bangui.

A la suite de la visite des locaux de Bangui, il est ressorti que la recette principale jouxtant le port traite des marchandises provenant de la navigation fluviale. Du fait de la baisse des activités dans ce domaine, les autorités de la douane ont adjoint à la recette principale le traitement des marchandises importées par conteneurs. Ce service a comme partenaire privilégié le groupe Bolloré qui se charge exclusivement de la manutention des cargaisons, en raison des équipements dont il dispose.

Le rythme des activités du bureau de l’aéroport Bangui M’Poko est tributaire du flux des activités aéroportuaires, idem pour le bureau implanté dans les locaux de la poste centrafricaine.

Le bureau qui a le plus présenté d’encombrement est celui implanté dans les locaux du BARC, car dominé par la présence de marché spontané, d’auberges, de gargotes, des vendeurs ambulants, etc.

Mme Rachel Ngakola a fait une démonstration comme quoi, « les jeunes du secteur informel, gagné par l’incivisme fiscal, représentent une menace pour les douaniers. Ces jeunes ne sont pas prêts pour dédouaner les marchandises qu’ils importent. D’où la nécessité pour le gouvernement de sécuriser le site et la Mairie de Bangui de discipliner les usagers et rétablir l’autorité de l’Etat ».

La première recommandation annoncée par la Directrice générale de la Douane vise à ériger une guérite où ceux qui sollicitent les services des douanes devraient y déposer leurs pièces d’identité, contre un badge.

Les opérateurs économique ont, quant à eux, beaucoup insisté sur la réactivation du programme de délocalisation du bureau douanier de la gare routière vers le PK 26 route de Boali. La Banque mondiale et l’Union Européenne étaient disposés pour accompagner ce programme. Seulement, l’insécurité qui perdure encore a lourdement pesé dans le report du projet.

Lors de la conférence débat, à l’Hôtel Ledger Plaza, deux thèmes ont été développés et ont porté sur « la gestion coordonnée des frontières, une démarche participative pour tous les acteurs concernés » et « Le cadre et les normes SAFE de l’Organisation Mondiale de la Douane (OMD) ».

Les débats ont permis de faire le diagnostic de la situation de la Douane centrafricaine. Ce diagnostic a révélé que depuis deux ans, les trois quart du territoire national sont occupés par les forces irrégulières, lesquelles forces perçoivent les taxes, impôts et autres droits, en place et lieu des douaniers, habilités à collecte les taxes et droits douaniers pour le compte du Trésor public centrafricain..

En plus, il est ressorti des débats que seules le corridor Bangui-Douala et les parties ouest de la République Centrafricaine sont sous le contrôle de la Douane.

En ce qui concerne les opérateurs économiques, ils ont émis le vœu que l’assainissement des services douaniers pourrait permettre aux opérateurs économiques d’augmenter les importations. Cette augmentation peut être susceptible d’augmenter d’améliorer les recettes douanières.

Les acteurs impliqués dans « la gestion coordonnée des frontières » sont : les policiers, les gendarmes, les militaires, les agents forestiers, les gestionnaires des ponts bascules, les agents des travaux publics, les opérateurs économique, les voyageurs et les douaniers eux-mêmes.

Alain Patrick MAMADOU
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