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Finances et Budget : le Directeur général des Douanes condamne les pratiques mafieuses de certains agents

Publié le samedi 20 janvier 2024  |  Ministère des Finances et du Budget
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© Autre presse par DR
Finances et Budget : le Directeur général des Douanes condamne les pratiques mafieuses de certains agents
Ce samedi 20 janvier 2024, sur l’esplanade de l’hôtel des douanes, s’est tenu, en prélude à la journée internationale de la douane, édition 2024, le premier grand rapport de cette année qui vient de commencer. C’est l’occasion pour le responsable numéro un de la douane centrafricaine, le colonel Frederick Théodore Inamo, de condamner fermement certaines pratiques peu orthodoxes et non patriotique qui impactent négativement le niveau des recettes domestiques
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Ce samedi 20 janvier 2024, sur l’esplanade de l’hôtel des douanes, s’est tenu, en prélude à la journée internationale de la douane, édition 2024, le premier grand rapport de cette année qui vient de commencer. C’est l’occasion pour le responsable numéro un de la douane centrafricaine, le colonel Frederick Théodore Inamo, de condamner fermement certaines pratiques peu orthodoxes et non patriotique qui impactent négativement le niveau des recettes domestiques.

En effet, ce grand rassemblement des soldats de l’économie est une aubaine pour les dirigeants de la direction générale des douanes et droits indirects, d’exhorté les gabelous au respect de la déontologie, des normes et pratiques favorisant le fonctionnement performant de la douane centrafricaine.

A cet effet, le plus haut responsable de l’administration douanière, M. Frederick Théodore Inamo a présenté le bilan de l’exercice 2023 dont la réalisation des recettes est à 89,10%. En outre, il a donné l’occasion à chaque responsable de justifier publiquement la contreperformance de la douane quant à la prévision budgétaire de l’exercice 2023.

Il n’est pas inutile de rappeler l’économie mondiale en générale et nationale en particulier continue de subir l’impact négative des différentes crises qui secouent actuellement le monde. Ces crises ont également impacté la mobilisation des recettes domestiques en Centrafrique. Au dire de certains responsables, l’effet nocif des exonérations ne sont pas aussi à négligés. A titre d’exemple, un opérateur économique qui importe 147 conteneurs a bénéficié d’une exonération à hauteur 400 millions de franc CFA. Pour les pourvoyeurs des recettes de l’Etat, cela constitue un manque à gagner pour l’Etat.

A l’issue des différents exposés dont le but est d’interpréter et de trouver une solution à la chute des recettes douanières au titre de l’exercice 2023, le directeur général Inamo a annoncé une série de mesures, notamment, l’augmentation de l’effectif des inspecteurs des services douaniers afin de renforcer les contrôles et le respect de l’éthique et de la déontologie à tous les niveaux des recettes douanières.

En effet, de par leur position stratégique aux frontières et les larges prérogatives dont elles sont dotées et qui se justifient par la nécessité de la perception des recettes et de la lutte contre la fraude, les services des douanes sont exposés dans de nombreux cas à la corruption. La corruption implique un comportement de la part d’un agent public qui s’enrichit de manière illicite en détournant un pouvoir qui lui a été confié. Raison pour laquelle, le colonel Inamo pense qu’il se lever comme un seul homme pour lutter contre cette mauvaise pratique.

Avec une prévision budgétaire de 67,5 milliards de franc CFA, M. Inamo compte sur les réformes engagées au sein de la douane pour atteindre les objectifs fixés à la douane au titre de l’exercice budgétaire 2024. Au rang de ces réformes, il a cité, l’interconnexion des bureaux frontaliers de Berbérati, Gamboula et Mongoumba à l’administration centrale et de la réintroduction des dispositifs d’inspection non intrusive par l’acquisition des scanner aux points d’entrée de Béloko au port sec de Pk26.Nous osons croire que ces différentes mesures permettre à la douane centrafricaine de jouer véritablement sa partition.
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