La Douane centrafricaine a dressé le bilan de sa mobilisation des recettes pour l’année 2023. Selon les responsables, un peu plus de 50 milliards FCFA ont été mobilisés contre une prévision de 57 milliards. Plusieurs raisons justifient cette baisse à en croire la direction générale des douanes centrafricaines.
Selon la Direction générale des Douanes et Droits indirects, l’une des principales raisons de la faible mobilisation des recettes en 2023 est la poursuite de la guerre en Ukraine. Ce conflit, qui se déroule loin du continent africain, surtout très loin de la République centrafricaine, n’est pas sans conséquence sur l’économie du pays. Les répercussions des sanctions contre la Russie et les mesures prises de part et d’autre ont négativement impacté l’entrée des fonds.
« Nous avions connu beaucoup de difficultés »
« En 2023, nous avons atteint notre objectif, même si ce n’est pas à 100%. Parce que nous avions connu beaucoup de difficultés, notamment avec la crise en Ukraine. Au 1er trimestre, la douane n’avait même pas travaillé vu que le Cameroun avait interdit l’exportation de ses produits de 1ère nécessité. A cela, il faut ajouter le pic de la fiscalité pétrolière fixée à 27 milliards », a indiqué Frédéric Théodore Inamo, directeur général de la douane centrafricaine.
Malgré ces difficultés enregistrées, la douane centrafricaine a pu faire quelques réalisations importantes, selon le directeur général.
Début de la géolocalisation
« Dans le cadre du bilan, nous avons réalisé plusieurs projets. Il y a, notamment la construction de l’immeuble de l’hôtel des douanes, la construction de la direction régionale N°1, la construction du Port sec du PK 26, la migration de Sidonia++ vers Sidonia World ainsi que la géolocalisation qui nous permet de contrôler toutes les importations », a conclu Frédéric Théodore Inamo.
Pour cette année qui démarre, la prévision de la douane est fixée à 67 milliards de francs CFA. Toutefois, l’institution projette de faire plus que prévu. Pour ce faire, les responsables sollicitent l’augmentation de l’effectif des agents d’exécution.