Le sommet Italie-Afrique s’ouvrira, ce dimanche à Rome par un dîner offert par le président de la République, Sergio Mattarella, au palais du Quirinal. Parmi les invités, on compte les chefs d’État et de gouvernement de divers pays africains, des représentants de l’UE, dont Ursula von der Leyen, et des organisations internationales. La présidente du Conseil, Giorgia Meloni sera accompagnée des présidents des deux branches du Parlement et de ses ministres. Pour la leader du parti Fratelli d’Italia, ce sommet, qui s’achèvera lundi soir, sera sans aucun doute un moment de grande visibilité médiatique, à quelques mois des élections européennes.
Plutôt que le « plan Mattei » du nom du fondateur de la société énergétique Eni, le projet pour l’Afrique pourrait s’appeler le plan Meloni. La cheffe du gouvernement le considère comme le pilier d’une nouvelle forme de partenariat entre l’Italie et le continent africain, mutuellement bénéfique, qui veut sortir d’une approche « paternaliste » et « prédatrice » pour se concentrer sur « des partenariats d’égal à égal ».
Depuis qu’elle siège au Palais Chigi, elle n’a pas lésiné sur les visites en Afrique pour montrer son activisme diplomatique. Du Mozambique et du Congo à la Tunisie en passant par l’Algérie, l’Éthiopie et la Libye, Giorgia Meloni vise à assurer les besoins en énergie de l’Italie après la réduction drastique de l’approvisionnement en gaz russe.... suite de l'article sur RFI