Le président centrafricain a fait la démonstration des atouts que la RCA regorge pour lutter contre l’insécurité alimentaire. C’était au cours des travaux du Sommet Italie-Afrique.
« La République Centrafricaine, mon pays, dispose d’atouts majeurs comme le foncier, les pâturages, les ressources en eau et le couvert végétal favorables au développement de l’agriculture et donc à la lutte contre l’insécurité alimentaire. », déclare Faustin Archange Touadéra. Il s’exprime devant un auditoire constitué d’industriels et représentants de plusieurs pays.
Le président centrafricain note que, malgré des défis variés, son pays possède un potentiel agricole considérable. Avec notamment : « 15 millions d’hectares de terres cultivables et un réseau hydraulique abondant, le pays est idéalement prédisposé à devenir le grenier de la sous-région, voire au-delà. »
« En investissant dans le développement agricole, nous pourrons exploiter pleinement cette opportunité et transformer la République Centrafricaine en un vecteur de prospérité et de sécurité alimentaire pour toute la région », poursuit Touadéra.
A cela s’ajoute le potentiel de sols arables, estimé à 15 millions d’hectares, avec une végétation riche et très diversifiée.
« Tout ce patrimoine naturel offre de vastes pâturages non seulement pour l’élevage à grande échelle, soit 16 millions d’hectares de pâturages, mais également, pour alimenter les autres domaines à vocation cynégétique. », renchérit le numéro 1 centrafricain.
Pour contribuer résolument à l’atteinte des objectifs du sommet Italie-Afrique, la République Centrafricaine est disposée à accueillir des investisseurs pour œuvrer avec eux dans les domaines de l’infrastructure agricole, de la mécanisation agricole, de la formation et recherche et enfin celui de l’agropastoral.