L’intelligence artificielle en est à ses balbutiements, explique une étude publiée vendredi par Qhubit Hub et Qhala, deux sociétés kényanes de recherche dans les nouvelles technologies. L’IA avance à la vitesse grand V dans le monde, mais fait des pas de fourmis en Afrique. Manque d’investissements, de logistique, d’intérêt des gouvernements sont autant de difficultés à surmonter.
Première difficulté : les data. L’intelligence artificielle devient de plus en plus performante à mesure qu’elle collecte des données. Or, en Afrique, ces data sont insuffisantes. L’étude publiée par Qhubit Hub et Qhala prend l’exemple d’images générées par intelligence artificielle. Aujourd’hui, elle n’arrive pas à produire une photo d’un médecin noir qui soigne un enfant blanc.