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Travailler pour Wagner, Rester et Mourir pour Wagner : L’Appel à la Prudence

Publié le mercredi 6 mars 2024  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par dr
En Centrafrique, les mots d’ordre de Touadéra et du Groupe Wagner sont le « nettoyage » et le « ratissage »
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La République centrafricaine est le théâtre d’une situation alarmante où des compatriotes se perdent dans les rets de l’entreprise russe Wagner. Les récents événements révèlent des exactions inacceptables perpétrées contre ceux qui ont répondu à l’appel de travailler pour cette organisation criminelle, que ce soit en tant que chauffeurs, cuisiniers, artistes ou même journalistes diffusant les fake news orchestrées par Wagner dans le pays. Les témoignages glaçants émergent, pointant du doigt la dangerosité des Russes du groupe Wagner.

En effet, tout à commencer par le sort tragique réservé à cinq chauffeurs de camions citernes de Wagner, accusés de vol de carburant et violemment torturés à Ndachima, avant d’être transférés et incarcérés à la prison du camp de Roux depuis près d’un an. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Un autre cas emblématique met en lumière la tragédie qui se joue :



Le 7 février 2024, le journaliste Fidèle Ephrem Ngonzo Yalike, prévu pour prendre un vol, a été arrêté et détenu à la prison du Camp de Roux à Bangui. Connu dans le cercle médiatique centrafricain pour ses liens étroits avec les Russes du groupe Wagner, le directeur de publication du journal “Le Patriote Déchaîné” serait soupçonné par les autorités centrafricaines et les éléments de Wagner d’avoir agi en tant que taupe au service de l’Occident, selon des sources militaires interrogées par la rédaction du CNC


Des rapports inquiétants font état d’une détérioration de son état de santé physique et mentale en détention, selon ces mêmes sources. Bien que les journalistes centrafricains discutent de la situation, les organisations professionnelles des médias peinent à prendre en charge ce dossier épineux.



Cette série de tragédies met en lumière les dangers qui guettent ceux qui s’aventurent à travailler pour Wagner. Il est crucial que les compatriotes centrafricains envisagent avec prudence toute collaboration avec cette entité, dont les actions suscitent légitimement l’inquiétude et la réprobation.



Dans un pays où la quête de subsistance peut mener à des choix périlleux, il est impératif de rappeler à tous que le prix à payer pour travailler pour Wagner peut être bien plus élevé que ce que l’on imagine. La vie et la liberté de nos compatriotes ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel des intérêts étrangers. Il est temps de rester vigilants, de prendre garde aux sirènes dangereuses et de préserver notre intégrité nationale.



Soyons solidaires et résolus dans notre refus de nous laisser entraîner dans les filets de Wagner. La vie et la sécurité de nos concitoyens en dépendent.


« Restons unis, restons prudents, restons libres », estime un membre du cercle du journalisme centrafricain.


Il y’a lieu de rappeler que la prudence et vigilance doivent guider nos actions face aux tentatives de recrutement de Wagner en République centrafricaine. La tragédie des compatriotes entraînés dans les filets de cette organisation russe exige une réponse concertée et résolue de la part de la société. Restons fermes dans notre refus de céder aux sirènes de la compromission et de la manipulation. La sécurité et l’intégrité de notre nation en dépendent.


Par Alain Nzilo
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