Le gouvernement centrafricain réagit à certains sujets de l’heure. Au cours d’une conférence de presse tenue, lundi 11 mars, à Bangui, son porte-parole, Maxime Balalou, a réagi à la suite de l’attaque de Sikikédé et au dossier Dominique Yandocka.
Il s’agit de la première réaction officielle de l’exécutif après que la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) a tenté de reprendre le contrôle de la localité de Sikikédé, le 07 mars dernier.
Pour Maxime Balalou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, tout est mis en place pour contrecarrer la volonté des groupes armés visant à entretenir un climat d’insécurité dans une partie du pays.
« Ils veulent imposer la guerre »
Si le gouvernement voit derrière l’attaque de Sikikédé, la volonté des hommes armés de perturber la quiétude de la population, il n’en demeure pas moins que cette incursion, représente en soi une menace pour les institutions républicaines.
« Ils veulent imposer la guerre mais nous allons nous défendre. On ne va pas rester les bras croisés et les laisser faire. Pour préserver l’intégrité de notre territoire, on va se défendre jusqu’à la dernière goutte de sang », a-t-il déclaré à la presse.
À propos de la détention du député Dominique Yandoka à la prison du camp de Roux sans procès jusque-là, Maxime Balalou estime que la justice doit faire son travail de manière indépendante.
« La justice doit faire son travail »
« Il ne m’appartient pas de faire des commentaires sur une action en cours devant la justice. Sur les actions de la justice, il faut aller jusqu’au bout pour connaître la vérité. Tôt ou tard, la vérité sera connue », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Dominique Yandoka, député de l’opposition, a été arrêté mi-décembre dernier. L’actuel président de la commission ressources naturelles à l’Assemblée nationale est accusé de complot et tentative de coup d’État.