Bangui - Les pays membres de la Communauté monétaire et économique des États de l’Afrique centrale(CEMAC) s’accordent à réduire la mortalité au niveau de la sous-région. Ils promettent de construire des industries pharmaceutiques pour lutter contre ce phénomène dans la zone. Un engagement pris lors des échanges en prélude de la célébration du trentenaire de la CEMAC.
Le mécanisme consiste à appuyer la politique du développement de la santé publique à travers la production des médicaments à base des plantes naturelles pour faciliter l’accès aux soins de qualité et à moindre cout. Tout cela, pour appuyer les politiques de santé publique et notamment le résultat dans le domaine du prolongement de la vie, dans le domaine de la réduction de la mortalité et de jouer sur l’accès financier aux soins.
« C’est ce débat qui nous a permis de donner des pistes aux experts de la CEMAC afin qu’ils puissent travailler sur un plan stratégique dans la production locale des intrants de santé et ensuite voir les moyens d’accompagnement sur plan financier et sur le plan de ressources humaines », a indiqué le Professeur Jean Chrysostome NGODI Directeur du complexe pédiatrique.
Comment les États membres comptent-ils mettre en œuvre cette politique régionale en matière de la santé ? « Nous avons demandé aux Africains d’obtenir ce résultat d’ici 2030, ça veut dire clairement que nous devons agir cinq fois plus vite. Allons-nous décourager ou alors se dire que c’est un challenge et être réalistes. Si nous croyons à la possibilité de pouvoir de l’être humain de transformer son environnement, je suis persuadé qu’on va y arriver », a poursuivi le Professeur Jean Chrysostome NGODI Directeur du complexe pédiatrique.
La communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale CEMAC a été créée le 16 mars 1994 avec comme objectif la création d’un espace d’échange et intégré entre les États membres en vue de promouvoir un développement harmonieux.