Bangui, (ACAP)- Le Ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, a présidé mardi 02 avril 2024 à Bangui, la session ordinaire du Comité National Economique et Financier (CNEF) de la République Centrafricaine en présence des personnalités comme le Ministre chargé de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Richard Filakota, du Ministre des Mines et de la Géologie, Beltougou puis le Ministre de Commerce et de l’Industrie, Thierry Akoloza.
Cette session ordinaire du Comité National Economique et Financier (CNEF) de la République Centrafricaine vise à examiner l’évolution récente de l’environnement économique international, la conjoncture économique nationale à la fin de décembre 2023 et les perspectives macroéconomiques pour l’année 2024.
S’agissant du plan international, le CNEF relève dans son communiqué de presse, un ralenti de l’économie mondiale remarqué par un taux de croissance qui est revenu de 3,5% en 2022 à 3,1% un an plus tard en raison des contreperformances du secteur manufacturier dans les économies avancées, de la faiblesse du secteur immobilier en Chine et du resserrement des politiques monétaires de la plupart des banques centrales.
Cependant, le Comité National Economique et Financier de la République Centrafricaine a noté que la poursuite de la stabilisation de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national, la conclusion du programme avec le Fonds Monétaire International, la reprise des financements extérieurs de la part des partenaires techniques et financiers, ont eu pour corrolaire une amélioration des indicateurs macroéconomiques de la RCA en 2023.
Le communiqué du CNEF laisse comprendre que les perspectives macroéconomiques de la RCA en 2024 seraient caractérisées entre autres par : « une accélération des activités économiques, avec un taux de croissance du PIB en termes réels qui devrait atteindre 2,7%, contre 0,8% en 2023 ; une détente des pressions inflationnistes qui devrait revenir de 3% en moyenne annuelle en 2023 à 2,7% un an plus tard ; un maintien du niveau du déficit budgétaire, base engagement, hors don à 9,9% du PIB ; une augmentation du déficit du solde extérieur courant, dons inclus qui passerait de 7,1% du PIB en 2023 à 8,1% du PIB un an plus tard ».
Il sied de mentionner que cette session ordinaire a été suivi via visioconférence par les membres statutaires du CNEF de la RCA à savoir le Gouverneur de la BEAC, les Secrétaires Généraux de la COBAC et de la COSUMAF.