En Centrafrique, les habitants du PK5, un quartier populaire du troisième arrondissement de Bangui, passent le mois du ramadan dans un contexte de hausse des prix des produits alimentaires. Durant cette période où les musulmans s’abstiennent de toute forme de nourriture et de boisson pendant la journée, il est difficile pour certaines familles de rompre le jeûne dans de bonnes conditions au coucher du soleil à cause de la flambée des prix.
Reportage au PK5 de Rolf-Steve Domia-leu
Au marché du PK5, les prix de viandes, poulets, légumes et fruits connaissent une augmentation de 20%. Au grand dam des ménages, qui peinent à s’approvisionner. Amadou Roufaï est un habitant des lieux : « Aujourd’hui, les commerçants attendent le ramadan pour augmenter certaines denrées alimentaires telles que le riz, l’huile, les boîtes de sardine et autres… Mais je leur demande pardon, qu’ils soient musulmans, qu’ils soient raisonnables. C’est un moment où, en réalité, on doit demander pardon à Dieu. Tu peux avoir accès à certaines bénédictions divines. »... suite de l'article sur RFI