Faustin Archange Touadera, président centrafricain est arrivé lundi à Libreville pour participer à la clôture du dialogue national inclusif en sa qualité de facilitateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) pour un retour à une situation politique normale au Gabon après le coup d’Etat du 30 août dernier.
Le président Touadera a été accueilli à l’aéroport Léon Mba de Libreville par le vice-président de la République gabonaise, Joseph Owando Berre.
Lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue le 2 avril dernier, le président Touadera était l’invité de marque de la cérémonie.
Quelques 680 gabonais ont participé à ce dialogue dont le but était de réfléchir sur le Gabon de demain.
Le rapport complet du dialogue sera connu ce mardi car le bureau dirigé par Monseigneur Jean Patrick Iba-ba, Archevêque de Libreville remettra officiellement ce rapport au président de la transition lors d’une cérémonie officielle prévue à cet effet.
Les premières annonces du dialogue qui suscitent la polémique sont la suspension de tous les partis politiques en attendant des nouveaux critères de création d’un parti et la suspension durant 2 ans du Parti démocratique gabonais (PDG, ancien parti qui a dirigé le Gabon durant 55 ans) ainsi que l’inéligibilité de ses cadres durant une période de 3 ans. Les cadres des partis alliés du PDG écopent de la même sanction.
Ces propositions ne sont cependant pas des décisions car le dialogue national n’a pas été souverain pour décidé à la place du peuple.