En Centrafrique, les habitants de Nola, ville située au sud-ouest du pays dans la Sangha-Mbaéré, dénoncent la surexploitation de la rivière Sangha par l’entreprise chinoise Développement Scientifique de la Technologie Minière (DSTM). Dans cette localité où l’économie repose sur la pêche et l’agriculture, la société civile et les habitants pointent les importants dégâts écologiques causés par ces activités. Les précisions avec Rolf Stève Domia-leu.
Sur la rivière Sangha, les exploitants miniers de l’entreprise DSTM, ont laissé derrière eux des fosses béantes qui défigurent le paysage. Selon Michel Gondjé, un habitant de Nola, la rivière s’est rétrécie, rendant difficiles la pêche et l’agriculture dans les environs. « Ce n’est pas un endroit approprié pour l’exploitation minière parce que, c’est le principal lieu d’activité de la population. C’est ici que nous pratiquons la pêche et l’agriculture. Ils ont détruit l’environnement et rétrécie le cours d’eau. Aujourd’hui, la traversée pose problème. Les produits qu’ils utilisent tuent les poissons et les autres espèces aquatiques. L’impact est terrible sur nos activités agricoles et socio-économiques. »... suite de l'article sur RFI