Dans une interview exclusive accordée au média Les Nouvelles d’Afrique, l’ancien Premier ministre centrafricain, Martin Ziguélé, a posé les conditions pour une participation de l’opposition aux élections municipales et régionales.
Nous “ n’irons pas aux élections locales si la question de la Constitution que nous considérons comme un hold-up électoral n’est pas réglée. a-t-il déclaré, ajoutant (...) Si l’affaire de l’autorité nationale des élections et de la cour constitutionnelle ne sont pas réglées”.
Le président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) a par ailleurs exigé la réforme de l’Agence nationale des élections (ANE).
Le “manque de confiance” de l'opposition en l’ANE, ne relève pas d’un “caprice” a-t-il souligné.
Mais “c’est tout simplement parce que nous avons tiré les leçons de l’histoire. L’Autorité nationale des élections est composée théoriquement d’experts indépendants. Mais lors des dernières élections, il nous a été donné de constater que, en fait, c’était des personnes qui travaillaient dans un sens, celui du pouvoir (...) si les élections ne sont ni transparentes, ni fiables, ni crédibles, l’exercice n’a aucun sens.” a laissé entendre Martin Ziguélé. Notons que les élections municipales et le premier tour des élections régionales se tiendront en octobre 2024.