a monnaie est un enjeu central de notre époque parce qu’elle se trouve à l’intersection de trois types de problématiques de ce nouvel âge conflictuel de la mondialisation : d’abord, la possibilité d’échanges commerciaux et financiers garants de stabilité et de prospérité ; ensuite, l’expression d’une forme de souveraineté de l’État ; et, enfin, la participation à la manifestation d’une identité collective nationale. La combinaison de ces trois causes constitue, en effet, le déterminant de l’adéquation du franc CFA aux réalités économiques, politiques et sociales des pays utilisateurs.
Alors que le débat sur la fin prononcée du franc CFA se pose avec véhémence et s’institutionnalise en Afrique de l’Ouest précipitée par deux évènements politiques majeurs à savoir : la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’accession démocratiquement correct de Bassirou Diomaye FAYE à la tête du Sénégal, en Afrique Centrale le sujet semble tabou, et les dirigeants sont de plus en plus réservés à mettre en débat l’épineuse question.
Dans la partie Ouest, les choses ont considérablement évolué ce, de façon dynamique par le fait que le débat infuse toute la société. Les différentes réformes engagées et annonces faites, font de cette question autour du franc CFA un défi commun.... suite de l'article sur Autre presse