En Centrafrique, la décision est tombée mercredi 5 juin au soir. Les autorités ont annoncé la réquisition de six stations sur les 11 du réseau Tamoil à Bangui. Elles ont été confiées pour 45 jours à des gestionnaires qui ont pour mission d’approvisionner régulièrement les pompes, de payer les salaires et de contribuer au paiement des taxes selon le communiqué du ministre chargé du Développement de l’Énergie et des ressources hydrauliques. Arthur Bertrand Piri, ministre des Hydrocarbures, avait déjà infligé une amende de 200 millions de FCFA (soit environ 300 000 euros) à la société française, repreneuse des activités de Total.
Le ministre reproche à Tamoil — dans son courrier daté du 3 mai – de ne pas assurer l'approvisionnement de ses stations services, causant « des dommages importants sur le plan économique, financier et social » de Centrafrique. Une source proche de l'entreprise se défend : Tamoil n'est pas responsable des approvisionnements de carburant (en gasoil et en essence) dans le pays, l'entreprise camerounaise Neptune ayant obtenu l'exclusivité d'importation en septembre dernier, souligne-t-elle. L'un des marketeurs mettant en avant sa capacité de redémarrer ses activités d'importation pour compenser les manques actuels.... suite de l'article sur RFI