Le dernier rapport des experts de l’ONU sur la situation en Centrafrique publié le 14 juin, interroge notamment sur la situation dans les zones frontalières avec le Soudan, les liens avec les Forces de soutien rapide (FSR) d’Hemetti et les conséquences de la guerre civile sur la RCA. Les conclusions des rapporteurs n’ont plus ni au gouvernement de Centrafrique, ni aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui ont, chacun, contesté les conclusions des experts.
« Plaque tournante logistique », « ligne d’approvisionnement essentielle »… les termes employés par les experts de l’ONU pour parler d’Am Dafok, ville frontalière avec le Soudan, n’ont pas plu aux autorités de Bangui. « C’est absolument faux », a déclaré, cette semaine, devant la presse, le ministre de la Communication, Maxime Balalou.
Selon lui, les miliciens qui se présenteraient à la frontière seraient toujours « désarmés et cantonnés » et les seuls Soudanais présents en territoire centrafricain seraient des réfugiés (environ 10 000).... suite de l'article sur RFI