Ouverture de la 6ème session de la commission ad hoc des frontières entre la Centrafrique et le Cameroun

Publié le jeudi 27 juin 2024 | ACAP

© Autre presse par DR
Félix Moloua, ministre centrafricain du Plan et de l`économie

Bangui, (ACAP)- Le Premier ministre Félix Moloua a ouvert les travaux de la 6ème session de la commission ad ’hoc des frontières couplées avec la 3ème session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière entre la République Centrafricaine et le Cameroun mercredi 26 juin 2024 à Bangui.

La commission mixte fut instituée en juin 1966, et le lancement officiel de ses activités sur le terrain ont débuté en 1972. Elle s’est consacrée, à travers la commission ad ‘hoc des frontières et de la commission mixte permanente de sécurité, a lutté contre l’insécurité dans les zones frontalières entre les deux pays concernés.

A la suite de la dernière mission effectuée par le ministre de l’administration du territoire Bruno Yapandé au Cameroun dans le cadre de ce partenariat frontalier, une délégation camerounaise à la tête de laquelle Paul Atanga Nji ministre de l’administration territoriale camerounaise séjourne depuis le mardi 25 juin à Bangui afin d’échanger avec la partie centrafricaine sur les enjeux de la sécurité entre le Cameroun et la République Centrafricaine.

A l’ouverture des assises de la dite session de deux jours, du 26 au 27 juin à l’hôtel Leger Plazza à Bangui, plusieurs hautes personnalités notamment le Premier ministre Félix Moloua, le ministre Bruno Yapandé, le ministre Paul Atanga Nji du Cameroun, madame Valentine Rugwabiza cheffe de la Minusca, et madame Léontine Bonna 1ère vice-présidente de la délégation spéciale de la ville de Bangui ont rehaussé de leur présence.

Le ministre Paul Atanga Nji du Cameroun, en prenant la parole avant l’ouverture des travaux, a loué la bonne coopération qui existe entre la République Centrafricaine et la République du Cameroun, et souhaite à ce que celle-ci soit pour les deux peuples un outil de développement.

« En effet, comme le recommande à juste titre l’Union africaine, les frontières de notre continent doivent cesser d’être des barrières, des murs ou des obstacles aux développements, elles doivent devenir des traits unions entre peuples en vue d’une prospérité partagée » a-t-il ajouté.

Dans son discours du lancement des travaux des dites sessions couplées, le Premier ministre Félix Moloua a demandé aux acteurs de cette réflexion en présence de tenir compte des textes existants en la matière afin d’amorcer le processus de délimitation et de démarcation de la frontière entre la République Centrafricaine et la république du Cameroun.

« Dans ce cadre, il s’avère important que nos deux Etats travaillent en synergie afin de promouvoir la coopération transfrontalière au niveau local et sous régional, et de transformer les zones frontalières en élément catalyseur de la croissance ainsi que de l’intégration socioéconomique de nos localités frontalières » a précisé le chef du Gouvernement centrafricain.

Ce cadre de concertation mutuelle, malgré que l’insécurité dans ces zones frontières soit entretenue à la fois par la criminalité transfrontalière et les litiges territoriaux, reste un outil privilégié à garantir la stabilité des deux Etats, la vie des populations et leurs relations économiques.

Acap / Marcellin NGONDA

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