En Centrafrique, c’est la période des vacances scolaires. De nombreux élèves se consacrent aux danses classiques et afro-urbaines pour se détendre et s’épanouir. À Bangui, la chorégraphe Eunice La Miraculeuse organise, en partenariat avec l’Alliance Française, des cours pour accompagner les vacanciers passionnés de danse. Une centaine d’enfants y prennent part tous les après-midis. Reportage.
La danse, c’est toute la vie de Eunice Milka Yambokara. Sur la piste, entourée de ses élèves, elle conjugue souplesse, équilibre, harmonie et envoie des ondes positives : « Pendant les vacances à Bangui, on n’a pas vraiment de moyen de distraire les enfants. J’ai opté pour ce moyen-là, pour apporter de l’aide à ces petits enfants. »
Ici, le corps est le principal outil. Il faut le canaliser de façon cohérente, selon chaque style de musique. Mardochée est fier d’apprendre la danse : « La danse, ça fait partie de mon quotidien, en fait. Je me sens heureux. Tu ne peux pas danser en étant triste. Quand je danse, je me libère, il y a la joie, il y a tout. »... suite de l'article sur RFI