En Centrafrique, à l’occasion de la rentrée judiciaire, le ministre de tutelle, Arnaud Djoubaye Abazène, a haussé le ton envers les acteurs du secteur, disant qu’« ils doivent rompre définitivement avec les pratiques du passé : la corruption, l’abus d’autorité, l’abus de pouvoir. » Des déclarations qui laissent des représentants de la société civile plutôt sceptiques. « Il n’y a pas une volonté politique pour tendre vers l’indépendance réelle du système judiciaire centrafricain », souligne l’une d’entre eux.
En Centrafrique, c’est la rentrée judiciaire. Le ministre de la Justice, profitant de l’Assemblée générale des acteurs du secteur à Bangui, lance un message de zéro tolérance pour les bavures de la part des magistrats et juges.
La société civile et l’opposition restent en revanche sceptiques face à cette déclaration et demandent quant à elles une réforme générale du système judiciaire.... suite de l'article sur RFI