Les pluies sont régulières ces derniers jours à Bangui. Celle qui s’est abattue, ce 20 août dans la matinée, a causé d’énormes dégâts dans les quartiers de la capitale. Au marché de Miskine dans le 5ème arrondissement, les commerçants n’ont pas pu installer leurs marchandises à cause du débordement des eaux.
Dans ce marché, l’ambiance restait timide après le passage de la pluie. La majorité des commerçants s’attèlent à évacuer les eaux qui stagnent sous les étals. Tandis qu’une partie se charge à enlever les ordures devant leurs commerces. A l’intérieur du marché, c’est un mélange d’eaux stagnantes et de boue. Ce qui empêchent la circulation des usagers.
« Le marché n’a pas été bien construit. Ce qui occasionne des inondations à chaque saison des pluies. Nos clients ne peuvent plus entrer dans le marché à cause de la boue. Et nos affaires ne marchent plus bien. Avec cette pluie, personne ne peut entrer dans le marché », déplore Catherine, une commerçante.
Pour Mireille, le gouvernement et la municipalité doivent procéder au curage des canaux d’évacuation encore existants.
« Désastre pendant la saison de pluies »
« En réhabilitant les routes, le gouvernement doit également penser à la construction des canaux d’évacuation d’eau. Dans le 5ème arrondissement, surtout au niveau du marché de Miskine, c’est le désastre pendant la saison des pluies. Il faut curer ces caniveaux. Ainsi, nous pourrions exercer librement nos activités », suggère-t-elle.
Selon le constat, chaque année et après chaque pluie, le marché de Miskine est toujours submergé. Ceci est dû, notamment, au manque d’entretien régulier des canaux d’évacuation d’eaux.
Alors que les dégâts viennent de commencer, les services de la météo préviennent que les pluies vont tomber en quantité importante pendant plusieurs jours sur Bangui. En octobre dernier, les pluies et la montée du niveau des eaux ont occasionné des inondations à Bangui et dans plusieurs villes de provinces, affectant ainsi plus de 70.000 personnes, selon la Croix-Rouge centrafricaine.