À Kaga-Bandoro, 30 000 habitants renouent avec la paix après des années de crise sécuritaire. Entre 2013 et 2016, la ville était divisée en deux parties : les musulmans d'un côté et les chrétiens de l'autre, séparés par la rivière Nana. Après le départ des rebelles, chassés par les forces armées centrafricaines et leurs alliés, la situation s'est stabilisée et les deux communautés cohabitent.
Ce matin, alors que les rayons du soleil percent les brouillards, un corbeau vient se poser sur le pont de la rivière Nana.
Maximilien tire sur sa cigarette, enlève ses lunettes et souffle doucement. « La ville était coupée en deux et ce pont était la ligne rouge. Personne ne pouvait traverser sans se faire tuer. L'ambiance était dominée par les tueries, les viols, les enlèvements et les scènes de pillage, c'était un véritable enfer. »... suite de l'article sur RFI