Les pluies torrentielles qui se sont abattues vendredi dernier ont entraîné l’écroulement de nombreuses maisons au village Manga, situé à 30 km de Bozoum, laissant plusieurs familles sans abri. En tout, on dénombre une centaine de sinistrés qui se retrouvent aujourd’hui sans toit. Ces derniers appellent le gouvernement et les organisations humanitaires à l’aide pour faire face à cette situation dramatique.
Ces pluies torrentielles ont non seulement détruit des habitations, mais elles ont également ravagé des champs agricoles, inondant les cultures prêtes à être récoltées. Cela fait craindre une insécurité alimentaire dans les semaines à venir, surtout pour les familles qui dépendent de ces cultures pour leur subsistance. Les eaux stagnantes autour du village augmentent les risques d’épidémies, notamment de maladies liées à l’eau, comme le paludisme et la diarrhée.
« Nous sommes inquiets pour notre avenir, à la fois pour notre santé et pour nos moyens de subsistance. Nous avons tout perdu en une seule nuit », tempête Gilbert Ngoupendé, le chef du village Manga,qui attend le secours des autorités locales et des organisations humanitaires.
Face à l’ampleur des dégâts, la solidarité entre les habitants de Manga s’est rapidement manifestée. Environ une centaine de sans-abri ont été temporairement accueillis par des familles d’accueil, mais ces solutions provisoires ne peuvent combler le manque de ressources et d’infrastructures. Ces familles d’accueil, déjà modestes, se retrouvent submergées par la demande, manquant de nourriture, d’eau potable et de moyens pour soutenir les sinistrés. « Les conditions de vie sont devenues très difficiles. Nous avons besoin de tentes, de nourriture, de médicaments et de vêtements », poursuit Gilbert Ngoupendé.
À Bozoum, bien que moins touchée que le village de Manga, la ville a également subi les effets de cette catastrophe naturelle. On dénombre trois maisons écroulées sous l’intensité des pluies, forçant les résidents à trouver refuge chez des proches ou dans des abris de fortune.
Les sinistrés, tant à Manga qu’à Bozoum, appellent d’urgence le gouvernement et les organisations humanitaires à intervenir pour fournir des abris temporaires, de la nourriture et des soins médicaux.