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Discours de son Excellence Pr Faustin Archange Touadéra, President de la République, Chef de l’Etat à l’occasion de la cérémonie du lancement officiel de la rentrée scolaire 2024 – 2025

Publié le mardi 17 septembre 2024  |  Présidence
Discours
© Présidence par DR
Discours du President Touadéra à l’occasion de la cérémonie du lancement officiel de la rentrée scolaire 2024 – 2025
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Bambari, 16 Septembre 2024

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Monsieur le Ministre d’Etat chargé de l’Education Nationale ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Madame la Représentante de l’UNICEF, Cheffe de file des Partenaires du Système Educatif Centrafricain ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Non Gouvernementales ;
Madame le Gouverneur de la Région des Kagas ;
Monsieur le Préfet de la OUAKA ;
Mesdames et Messieurs les Sous-Préfets ;
Monsieur le Président de la Délégation Spéciale de la ville de Bambari ;
Mesdames et Messieurs les Responsables pédagogiques et Enseignants de la Ouaka ;
Mesdames et Messieurs les Responsables des Syndicats des Enseignants du Préscolaire, du Fondamental 1 et Fondamental 2 ;
Chers Parents d’Elèves ;
Mes Chers Etudiantes, Etudiants et Elèves de Centrafrique ;
Vaillantes Populations de la Ouaka ;
Chers Compatriotes de Bambari et des villes et villages environnants ;

Distingués invités;
Mesdames et Messieurs,

Je me réjouis de me retrouver une fois de plus à Bambari, Chef-lieu de la Préfecture de la Ouaka, pour présider la cérémonie de lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025.

Je voudrais d’abord adresser mes salutations et mes sincères remerciements à la population de la Ouaka et de Bambari en particulier, pour l’hospitalité légendaire et l’accueil chaleureux qu’elle m’a réservée ainsi qu’à la délégation qui m’accompagne.

L’événement qui nous réunit aujourd’hui, loin d’être une simple tradition, témoigne de notre engagement collectif : Gouvernement, Partenaires Financiers et Sociaux et communauté envers l’éducation, pilier fondamental du développement de notre pays.

Dans notre quête perpétuelle de paix, de développement durable et de prospérité pour tous, cette mission est d’une importance capitale, d’autant plus que les nombreux défis qui entravent le développement de ce secteur la rendent particulièrement délicate.

C’est pourquoi nous devons nous engager résolument à créer un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement du potentiel de chaque apprenant, en veillant à ce que des infrastructures adéquates, des enseignants qualifiés et des ressources pédagogiques appropriées soient mis à leur disposition, ce qui permettra à notre pays de progresser vers l’atteinte de l’ODD4, qui a pour pivot « l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et la promotion des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie’’».

Distinguées personnalités ;
Mesdames et Messieurs,

L’année dernière, lors de notre rencontre à Bossembélé, nous avions abordé un thème d’une grande importance : « Éducation de qualité pour une citoyenneté responsable, la paix et le développement durable ».

Nous avions alors souligné à quel point une éducation de qualité constitue un levier essentiel pour la transformation de notre société.

Les directives que j’avais formulées portaient sur la nécessité impérative de renforcer notre système éducatif afin qu’il devienne un véritable creuset de savoir et de valeurs citoyennes, capable de former une jeunesse centrafricaine à la fois responsable et patriote.

Le choix de Bambari pour le lancement officiel de l’année scolaire 2024-2025 s’inscrit dans une stratégie politique mûrement réfléchie.

En tant que Chef-lieu emblématique de la Préfecture de la Ouaka, Bambari incarne un symbole puissant de l’engagement indéfectible du Gouvernement de notre pays envers l’éducation, en particulier dans cette région qui a tant souffert des turbulences militaro-politiques, sans précédent.

En visitant cette ville il y a quatre (4) ans, j’ai voulu réaffirmer mon attachement profond à cette communauté de Bambari et à celle de la Ouaka en général, démontrant ainsi que le développement éducatif reste une priorité nationale.

Cette initiative que j’ai personnellement impulsée, vise non seulement à promouvoir la paix et la stabilité dans la région, mais aussi à mettre en exergue le rôle crucial de l’éducation dans le progrès social.

En choisissant Bambari, je souhaite envoyer un message clair et sans équivoque : soutenir l’éducation par la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires, l’équipement en mobiliers adéquats, l’affectation d’enseignants qualifiés et compétents et l’affirmation de mon engagement envers toutes les régions de notre pays.

Mon action s’inscrit dans une vision globale où chaque enfant centrafricain, où qu’il soit, doit avoir accès à une éducation de qualité, car c’est là le fondement d’une société pacifique, prospère et unie.
Sous mon impulsion, le Projet d’Urgence de Soutien à l’Education de Base (PUSEB), logé au Ministère de l’Education Nationale, a réalisé des actions suivantes au profit des élèves de la Ouaka :
- 157 salles de construites et réhabilitées au Fondamental 1 et 2, 24 blocs de latrines à trois cabines, 2 826 tables-bancs, 157 bureaux et 157 chaises ;

- 34 Responsables pédagogiques, 267 Directeurs d’école et 1 326 Enseignants formés ;
Dans le cadre du programme de remédiation : 8 Responsables pédagogiques, 189 Directeurs d’école, 165 Enseignants formés et 11 610 enfants bénéficiaires.

Aujourd’hui, nous assistons à la réhabilitation de l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI) de Bambari et la dotation des salles de classe en mobiliers et équipements informatiques.

Toutes ces activités réalisées sur financement des fonds IDA et PME représentent un budget global de 161. 955. 190 FCFA pour le compte de la Préfecture de la OUAKA.

- Distinguées personnalités ;
- Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui, je suis heureux de partager avec vous les progrès que nous avons accomplis dans le secteur de l’éducation.

Ces avancées sont le fruit des directives que j’ai émises et elles témoignent de notre engagement collectif à transformer notre système éducatif pour le mieux.

En septembre 2022, à Bégoua, j’avais souligné la nécessité d’intégrer les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans notre système éducatif.

Aujourd’hui, je me réjouis de constater que les kits de télé-enseignement, déjà fonctionnels en 2023 dans les Lycées de Bossembélé, Baoro et Bouar, seront étendus cette année aux Lycées de Bambari, de Grimari de Sibut et de Damara.

Cette extension contribuera à améliorer les résultats académiques de nos élèves. Par ailleurs, ce dispositif, qui sera progressivement mis à l’échelle, permettra de réduire le fossé entre les zones urbaines et rurales en matière d’accès à l’éducation.

Dans cette veine, le Gouvernement a conclu un accord de partenariat avec l’Organisation Newglobe dans le cadre de la digitalisation de l’enseignement en République Centrafricaine.

Ce projet vise toujours à améliorer la qualité de l’éducation en facilitant l’accès à des ressources pédagogiques modernes, comme dans d’autres pays du monde et en allégeant les tâches administratives des enseignants, ce qui peut contribuer à un développement économique plus large du pays.

Et 2023, à Bossembélé, j’avais instruis le Ministre chargé de l’Education Nationale et son équipe de :
Promouvoir l’uniformité et la discipline à travers les tenues scolaires. Des réunions de sensibilisation avec les responsables des établissements publics et privés ainsi que des textes réglementaires pris dans ce sens ont permis, j’en suis convaincu, d’instaurer progressivement l’uniformisation des tenues scolaires, qui commencera dès cette rentrée scolaire 2024-2025.

Cette mesure vise à favoriser l’esprit d’appartenance, la discipline et la solidarité parmi les élèves, en réduisant les disparités et en mettant l’accent sur l’égalité.

Renforcer le corps enseignant. Sur mes instructions, nous avons intégré 1 569 nouveaux enseignants et nous serons en mesure de contractualiser 6.000 autres enseignants en instance d’intégration dès le début de cette rentrée, grâce à une ambitieuse réforme de notre système éducatif, menée à travers le Projet d’Accélération des Résultats de l’Education (P.A.R.E), financé par la Banque Mondiale.

De nombreux autres aspects seront également intégrés dans ce projet, notamment la construction et la réhabilitation de nos établissements scolaires ainsi que la création de nouvelles écoles de proximité, initiatives déjà entreprises par le Gouvernement.

À titre d’exemples, je mentionnerai le Collège de proximité de Gobongo, de Bimbo, de Saint-Jean, de Yakité, de Guiffa, de Markounda, de Kpladama-Ouaka, et bien d’autres encore.

Toutes ces mesures visent à renforcer la qualité de l’enseignement et à garantir que chaque enfant de Centrafrique ait accès à une éducation de qualité.

Encadrer rigoureusement le secteur privé de l’éducation. Il avait été observé que certains établissements privés privilégiaient le profit au détriment de la qualité.

Des mesures ont été prises pour réguler ce secteur, garantissant que l’éducation demeure un domaine de service public où le patriotisme et la responsabilité prévalent sur l’affairisme.
- Mesdames et Messieurs,

En mars dernier, à l’occasion de la célébration de la 9ème édition de la Journée Africaine de l’Alimentation Scolaire, j’ai instruit le Ministre d’Etat chargé de l’Education Nationale et le Ministre des Finances et du Budget à transformer la Cellule de la Cantine scolaire en une Direction de l’Alimentation Scolaire et à ouvrir une ligne budgétaire conséquente dédiée à l’Alimentation scolaire à base des produits locaux.

Je réitère ma volonté de faire de ce projet l’une de mes priorités. Grâce au soutien du Programme Alimentaire Mondial (PAM), cette initiative, qui bénéficie actuellement à 200 000 enfants, aspire à atteindre 450. 000 jeunes vulnérables d’ici l’année prochaine.

Elle va contribuer non seulement à l’amélioration de la santé et des performances des élèves, mais également au développement de l’agriculture locale, en soutenant les producteurs nationaux.
Cela réduit la pauvreté, stimule l’économie locale et assure une meilleure sécurité alimentaire.

En outre, cette initiative renforce l’accès à l’éducation, car des repas réguliers peuvent réduire l’absentéisme en maintenant les apprenants et apprenantes à l’école et favoriser la concentration des élèves, créant ainsi les bases d’un avenir plus prospère pour la jeunesse et le pays.

Ces actions témoignent de la volonté ferme et résolue du Gouvernement à transformer notre système éducatif pour le bien de notre jeunesse et pour l’avenir de notre nation.

L’éducation est et restera un pilier fondamental de notre stratégie de développement, car c’est par elle que nous construirons un Centrafrique prospère, uni et en paix.

- Distinguées personnalités ;
- Mesdames et Messieurs,

Pour cette nouvelle année scolaire, nous avons choisi un thème porteur d’avenir: « Transformons l’éducation pour une école inclusive, accessible, sécurisée et de qualité pour tous ».

Ce thème reflète notre vision de bâtir une école qui n’exclut personne, offrant des chances égales à tous les enfants, indépendamment de leur origine sociale, de leur genre ou de leur lieu de résidence.
Ce choix témoigne de la volonté inébranlable de notre Gouvernement d’assurer une éducation véritablement inclusive, accessible, sécurisée et de qualité pour chaque enfant de Centrafrique.

Je tiens aussi à rappeler les cinq messages clés que nous véhiculerons lors de cet événement :
Assurons à chaque fille un accès égal à une éducation de qualité.

Construisons des écoles où chaque élève, quel que soit son handicap, trouve sa place.
Recrutons des enseignants qualifiés pour un système éducatif de qualité.

Le handicap n’est pas une barrière pour l’école.

Papa, Maman, même si je suis handicapé, je dois aller à l’école.

Ces messages doivent résonner dans chaque foyer, dans chaque quartier et dans chaque village, parce que l’éducation est un droit fondamental.

Nous devons les porter haut et fort, puisqu’ils incarnent les principes d’égalité et d’inclusion que nous défendons.

Nous devons également établir de nouvelles orientations politiques pour dynamiser notre système éducatif.

Cela inclut la mise en place de programmes innovants, le soutien à l’enseignement scientifique et l’intégration des technologies modernes dans nos pratiques pédagogiques.

Il est également essentiel de promouvoir notre langue maternelle, le «Sango » qui peut offrir aux jeunes des compétences linguistiques leur permettant de mieux appréhender leurs leçons.

C’est dans cette perspective que le « Sango » sera introduit de manière expérimentale dans nos établissements scolaires, avec l’intention de l’étendre à plus grande échelle dans les années à venir.
Cette transformation de notre système éducatif requiert l’engagement de chacun de nous.

J’en appelle à nos enseignants pour qu’ils continuent de faire preuve de dévouement et d’empathie.
J’invite les parents à soutenir activement l’éducation de leurs enfants, car leur rôle est déterminant dans la réussite de ceux-ci.

Les communautés locales se doivent de protéger jalousement nos établissements scolaires et de s’impliquer résolument dans leur fonctionnement, car elles en sont les gardiennes naturelles.
Les Associations de Mères Educatrices (AME) et les Comités de Gestion Décentralisés des Etablissements Scolaires (COGEDES) en sont l’éclatante manifestation.

Ils témoignent de la détermination inébranlable et de la résilience hors du commun des Centrafricaines qui se sont courageusement mobilisées pour la cause de l’éducation, en particulier celle des jeunes filles ayant interrompu prématurément leur scolarité, faute de soutien adéquat ou suite à des grossesses précoces.

Enfin, j’encourage nos partenaires internationaux à poursuivre et intensifier leur soutien, car l’éducation est un investissement pour la paix, le développement et la prospérité de notre pays et au-delà, du monde.

- Distingués invités ;
- Mesdames et Messieurs,

Je suis ravi de vous annoncer d’autres projets qui seront développés dans la Préfecture de la Ouaka, notamment la création de l’aire d’abattage, la distribution de moustiquaires imprégnées dans les écoles et le lancement des travaux de réhabilitation de la route Bambari-Alindao-Kongbo.

Je tiens à rappeler que l’avenir de notre nation dépend de notre capacité à éduquer nos enfants. Une éducation de qualité est le plus grand héritage que nous pouvons leur laisser.

C’est le socle sur lequel se bâtit une nation forte, unie et prospère. Ensemble, nous construirons un avenir où chaque enfant centrafricain aura la possibilité de réaliser son plein potentiel.
L’éducation est notre devoir, notre engagement, et notre promesse pour les générations futures.

- Mesdames et Messieurs ;
Chers partenaires, enseignants, élèves et parents,

Notre avenir repose sur l’éducation que nous offrons à nos enfants.

Ensemble, nous devons bâtir un système éducatif qui dépasse la simple transmission des connaissances, pour forger des citoyens responsables, engagés et pleinement conscients de leur rôle dans le développement de notre nation.

Je demande à chaque membre du Gouvernement, à chaque Elu de la nation, à chaque acteur de la société civile, de faire de l’éducation une priorité absolue.

Les ressources nécessaires doivent être allouées, les efforts doivent être concertés et la volonté politique doit être ferme et constante.

L’éducation est un investissement sur lequel nous ne pouvons transiger, car elle est le fondement de notre avenir collectif.

Mesdames et Messieurs ;
Chers Partenaires Techniques et Financiers,

Je voudrais, en cette occasion solennelle marquant la rentrée scolaire, d’exprimer ma plus profonde gratitude à l’égard de tous ceux qui, par leur soutien constant et leurs contributions multiformes, ont su accompagner le développement et le renforcement de notre système éducatif.

Je veux citer ici, entre autres, l’Union Européenne, la Banque Mondiale, le Programme Alimentaire Mondial, l’Ambassade de France, l’Unicef, la Banque Africaine de Développement, l’Agence Française de Développement, l’UNESCO et toutes les ONG nationales et Internationales.

Votre engagement inébranlable, vos ressources ainsi que vos expertises partagées, ont permis d’améliorer significativement l’accès à une éducation de qualité pour nos enfants, bâtisseurs de l’avenir de notre nation.

En unissant nos efforts, nous semons les graines d’un avenir meilleur pour la République Centrafricaine.

Je ne saurais clore mes propos sans adresser mes plus vives félicitations aux enseignants et au personnel administratif pour l’excellence de leur travail tout au long de l’année écoulée.

Cette année, marquée par une stabilité sans précédent, a donné lieu à des résultats particulièrement satisfaisants au Baccalauréat de la session 2024, avec un taux de réussite de 40 %, positionnant notre pays au deuxième rang de la sous-région CEMAC.

Je souhaite également vous informer de la modernisation de la fonction enseignante, en ce qui concerne les maîtres du préscolaire et du primaire, qui seront désormais désignés sous le titre de «Professeurs d’école ».

Je tiens également à féliciter chaleureusement le Ministre d’Etat chargé de l’Éducation nationale et son équipe qui ont su dynamiser le système éducatif, permettant ainsi d’atteindre des résultats concrets et tangibles et les encourage à persévérer dans les efforts.

Avant de clore mon propos, je voudrais rappeler que le 16 septembre 2024, date de lancement officiel de la rentrée scolaire dans notre pays, rime aussi avec la Journée internationale de l’identité.
Cette journée, célébrée aujourd’hui dans le monde, est hautement symbolique car elle s’aligne sur l’objectif de développement durable 16.9 des Nations Unies, qui aspire à fournir une identité légale à tous d’ici 2030.

Je voudrais rappeler aux parents d’élèves qu’une identité peut offrir à nos enfants un large éventail d’opportunités telles que l’accès à l’éducation, l’accès à la santé, l’accès à l’emploi et à de nombreuses autres opportunités.

C’est pourquoi, j’instruis le Ministre d’Etat chargé de l’Education nationale de travailler à ce que, chaque enfant, chaque écolier possède un acte de naissance qui l’accompagne durant tout son cursus scolaire.

Ensemble, engageons-nous à transformer l’éducation pour un avenir meilleur, un avenir où chaque enfant centrafricain pourra réaliser son potentiel et contribuer activement à la construction de notre pays.

Je souhaite à toutes et à tous une excellente rentrée scolaire 2024-2025.

Je vous remercie.
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