Le secteur privé centrafricain peine toujours à se développer. Le pays peine à attirer les investisseurs. Beaucoup d'activités et initiatives se font dans le domaine informel et ne contribuent donc pas directement aux ressources de l'État. Pourtant, pour le Groupement interprofessionnel de Centrafrique (GICA), le développement du pays passera nécessairement par l'essor du secteur privé.
Encourager les petites et moyennes entreprises (PME), voici l'un des objectifs que s'est donné le GICA, l'une des deux associations patronales du pays qui compte une cinquantaine de membres. Pour lui, le développement économique de la Centrafrique passera par les PME. « Le seul vecteur de croissance, pour nous, ce sont les PME », met en avant Jonathan Nouganga, trésorier général de l'organisation.
« Je prends un exemple des entreprises de téléphonie mobile, leur vecteur de croissance se situe sur des services de valeur ajoutée. Mais en termes d'abonnements ou d'abonnés, ils ne pourront pas croître beaucoup plus d'une année sur l'autre, argumente-t-il. Par contre, une PME peut facilement doubler, tripler son chiffre d'affaires selon qu'elle obtient des marchés, selon qu'elle se formalise, selon qu'elle est pérenne dans le temps. »... suite de l'article sur RFI