Appui au désarmement volontaire d’ex-combattants à Bouar : La MINUSCA contribue à la stabilisation et à la pacification dans la région

Publié le mardi 15 octobre 2024 | MINUSCA

© AFP par PACOME PABANDJI
Opération de destruction d`armes par les soldats français de la Sangaris.
Jeudi 4 décembre 2014. Bangui

Une opération de désarmement volontaire, menée le 11 octobre 2024 à Bouar, dans la préfecture de la Nana-Mambere à 350 km de Bangui par l’Unité d’Exécution du programme national de Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (UEPNDDRR), a permis à 22 ex-combattants, dont une femme, de déposer les armes à Bouar. Cette opération de désarmement, qui a concerné des ex-combattants affiliés aux groupes armés 3R et Antibalaka Mokon, a bénéficié de l’appui technique, logistique et sécuritaire de la MINUSCA et représente une avancée dans le processus de stabilisation et de pacification de la région, longtemps affectée par les violences armées.

L’opération de désarmement s’est déroulée en présence des autorités locales, des représentants des Forces de défense et de sécurité locales, des membres du Comité local de paix et de réconciliation (CLPR), ainsi que des représentants de la MINUSCA.

Parmi les ex-combattants, Caroline Moherom, seule femme du groupe, a exprimé sa satisfaction de prendre part à ce processus de désarmement volontaire. « J’ai accepté de déposer les armes pour contribuer au développement de mon pays », a-t-elle déclaré. « Je demande à mes frères, les ex-combattants encore dans la brousse, de sortir et de participer eux aussi à la reconstruction de notre nation. Je souhaite rejoindre l'armée pour protéger mon pays », a-t-elle plaidé.

Jonas Bissakounou, chef d’équipe du désarmement, a dressé un bilan positif de l’opération, affirmant que 22 armes avaient été collectées. « En remettant leurs armes, les ex-combattants recevront des badges leur permettant de circuler librement. Ils seront également formés pour entreprendre des activités génératrices de revenus, comme le commerce ou l’élevage, afin de subvenir à leurs besoins », a-t-il précisé. Pour ceux qui le souhaitent, l’option de rejoindre l'armée est également envisageable.

La MINUSCA, dans le cadre de son mandat, continue de soutenir les autorités centrafricaines dans la mise en œuvre d’un programme inclusif et progressif de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) pour les membres des groupes armés, ainsi que de Rapatriement (DDRR) pour les combattants étrangers. À travers cet appui, la MINUSCA contribue activement à la pacification, la stabilisation et au retour à la paix en République centrafricaine.

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