Après les scandales où les casques bleus des forces onusiennes en Centrafrique (Minusca) avaient été accusés d’exploitation et d’abus sexuels en 2015, des systèmes de prévention et de réponse avaient été mis en place. Pourtant ces violences continuent et sont rarement signalées par les victimes, révèle une enquête publiée mercredi 16 octobre dans le journal Le Monde en partenariat avec The New Humanitarian. Cela par manque d’information et de confiance envers la force onusienne.
Dans l’enquête du quotidien français et de l’agence de presse The New Humanitarian, 19 femmes ont raconté les viols qu’elles ont subis, mais aussi les conséquences sur leur vie : traumatisées et stigmatisées, certaines ont dû quitter leur famille pour fuir dans une autre ville avec leurs enfants.
Des témoignages recueillis par Barbara Debout, journaliste spécialiste de l’Afrique centrale qui a mené cette enquête : « Toutes n’ont pas porté plainte par crainte de représailles. Généralement, elles ne savent pas vers qui se tourner et elles doutent que des poursuites peuvent être engagées contre leurs agresseurs. C’est vraiment commun à toutes les victimes. Cela démontre qu’il y a peu de communication sur un éventuel centre d’aide ou même un numéro vert pour pouvoir appeler en cas d’agression. »... suite de l'article sur RFI